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vendredi 24 décembre 2010

Self défense & spécificités féminines

La symbolique dame
de Brassempouy me
semble idéale pour illustrer
cet article...
"Une femme ne doit pas dépendre de la protection d'un homme, mais doit apprendre à se protéger elle même." Suzanne Anthony

De nos jours, dans le microcosme des arts martiaux et de la sécurité personnelle, nous assistons à une surenchère de la self défense destinée aux femmes.
Alors que certains n'hésitent pas à proclamer haut et fort détenir la vérité universelle en matière de self défense féminine, d'autres proposent des cours "adaptés" comme si le fait d'être une femme devait constituer une contrainte voire un désavantage en matière de défense personnelle.
J'ai toujours trouvé cela assez drôle et discriminatoire, je ne vous le cache pas...Les femmes, nos soeurs sont-elles aussi démunies qu'on voudrait nous le laisser supposer ? Qu'en est-il en réalité ?

Les femmes victimes d'agression ou de crimes (viols, tentatives d'homicides...) ne sont pas plus disposées que les hommes victimes de méfaits similaires, à se réfugier dans une pratique compulsive & frénétique de l'art du combat. Bien au contraire, que l'on soit homme ou femme, le fait d'être une victime potentielle, ou "consommée" n'est pas une question de sexe, mais plutôt de circonstances, de gènes & de personnalité. En projetant une certaine forme de caractère, on peut éviter le conflit, faire douter ou hésiter d'éventuels agresseurs. Et les femmes ont également la part belle dans cette capacité.
Et la pratique me direz vous, comment s'envisage t'elle en tant que femme, seule et si fragile, hum... En pratiquant on décortique les mécanismes de l'art de se défendre, on se construit un panel de réactions, d'attitudes et de drills dont on s'imprègne en fonction de ses propres capacités.

Mais soyons sûr d'une chose, le quota de femmes adeptes de self défense dans sa globalité, est inversement proportionnel à celui des victimes d'agressions.

Les spécificités liées aux caractéristiques physiques (ne dit-on pas le sexe faible ?), et à la sensibilité à proprement dite féminine ne sont pas des critères suffisamment objectifs pour établir une forme d'enseignement uniquement orientée vers le coté féminin (yin) de la force...
De plus comment entrevoir toute forme d'efficacité & de réalisme si ces femmes sont regroupées entre elles pour apprendre la défense personnelle. La tendance contemporaine prouve que les violences entre bande de filles rivales sont en augmentation, mais la triste réalité du terrain démontre malheureusement que lorsqu'une femme doit succomber sous des coups et des blessures, l'auteur est très souvent un homme voire même un proche ou très proche...

Il est illusoire de limiter nos femmes à des enseignements ainsi trop dogmatiques qui revendiquent une légitimité pédagogique sans entrevoir la pleine mesure du potentiel intrinsèque de chacune. On apprend en expérimentant, en comprenant et en s'exposant, dans la sueur, le rire, le sang parfois (accidentellement), et la bonne humeur. Un enseignement juste s'adapte à LA pratiquante, l'inverse procure des résultats très improbables en revanche.
Une véritable campagne de sensibilisation aux violences domestiques, sociétales & urbaines doit se concevoir entre femmes & hommes. Et pour bien apprendre à réagir et apprendre à gérer les risques de violences émanant d'autrui, les femmes doivent aussi impérativement s'entraîner, se préparer et analyser l'adversité sous un angle d'ouverture...sans se retrancher derrière leur condition de femme. C'est en absorbant la difficulté qu'on parvient à s'en affranchir.

Autre considération... Il arrive souvent au début d'un cours ou d'un training en défense personnelle, qu'une femme prétende "Oh la la, face à ce type, je n'ai aucune chance, je ne suis pas assez forte, je ne sais pas frapper, je suis trop faible, je ne sais pas quoi faire, etc..." Et bien non. Si vous vous comportez comme une victime ne soyez pas surprise d'être traitée telle qu'elle. Mais si vous parvenez à donnez à la lutte un semblant de hardiesse, de spontanéité et de détermination de ne pas subir, il ne manquera que quelques ingrédients de préparation & d'astuce pour faire de vous une personne aguerrie, ou tout du moins susceptible de discernement et de résistance. Malheureusement il est de ces prédateurs organisés ou en meute dont il n''est pas souhaitable de croiser le chemin, et c'est encore une meilleure raison pour ne pas baisser les bras et faire preuve de persévérance.
Face à un homme, vous avez vos chances, tout autant qu'un homme face à un homme (sans évoquer les cas ou certains hommes doivent aussi faire face à des violences féminines...). Il suffit de le vouloir et de développer quelques automatismes tout en augmentant votre potentiel de réponse. Des possibilités existent de vous préserver, ne les sous-estimez pas.
L'espace que nous avons entre nos deux oreilles est de la même nature, que nous soyons homme ou femme, et doit nous inciter à orienter nos choix et à développer des qualités, favoriser des prises de consciences et agir sans devoir subir.

Cela faisait quelques temps que cet articles était en gestation, sans doute à force d'observer de ci de là un peu trop de dérives et d'artefacts rencontrés dans le curieux monde de la self défense...et pas forcément féminine !

La dame de Brassempouy, pour en savoir plus sur l'extrême finesse de cette découverte.


Joyeux Noël à toutes & à tous !

jeudi 16 décembre 2010

S.N.S.M. chapeaux bas !





A la suite de mon précèdent article rendant hommage aux sauveteurs de la S.N.S.M., je vous signale le lancement d'une opération intitulée "Chapeau les sauveteurs en mer", destinée à saluer le courage de ces secouristes de l'extrême, en mettant notamment l'accent sur leur rôle majeur en matière d'assistance & de secours, de prévention & de formation.

Cette campagne de sensibilisation est vouée à renforcer l'action des sauveteurs en mer et à communiquer sur la raison d'être de la S.N.S.M, qui oeuvre bénévolement au service du public !
A ce titre, vous pouvez également les soutenir en participant à un jeu-concours sur le site :http://www.chapeaulessauveteurs.snsm.org/


N'hésitez pas à leur tirer votre chapeau, ils le méritent...

dimanche 12 décembre 2010

O.T.B. Odhin combat shoes

A l'assaut en zone
aquatique...
Odhin O.T.B...
Immersion de
randonnée...


Adhérence sur sols

glissants...
Initialement inspirées pour répondre aux exigences des Navy Seals, les bottes tactiques O.T.B. Odhin sont tout simplement géniales à tester & éprouver, et ce que quelque soit le théâtre d'opération.
La firme On The Beach / O.T.B. est spécialisée dans la conception de chaussures tactiques d'intervention en milieu aquatique. A l'essai, les premières impressions sont celles d'un confort extrême, d'une légèreté surprenante et d'un maintien précis.
A l'usage, très rapidement, le modèle Odhin s'adapte aux contraintes du sol et s'affranchit des obstacles sans difficultés. La résistances du revêtement extérieur constitue un pare pierre de qualité, résistant.
Mais la grande particularité de cette chaussure est bien entendu sa capacité à évoluer en milieu aquatique. Les Odhin ne sont pas étanches, mais bien au contraire elles sont parfaitement perméables à l'eau par leur semelle spécifique qui draine efficacement l'eau accumulée lors de franchissement de cours d'eau, de nage ou d'intervention aquatique.
En effet, un ingénieux système de perforations disposées dans la semelle favorise l'évacuation de l'eau en mouvement. Ainsi, aucun bruit du au frottement humide de la chaussette sur la semelle de la chaussure, pas de sensation de poids due à la rétention d'eau dans la chaussure. Les pas restent précis et légers.

Ces astucieuses perforations sont doublées d'un tissu maille en nylon balistique qui évite la pénétration de corps étrangers dans la semelle.
L'avantage principal de cette chaussure O.T.B. est sa capacité a évoluer dans l'eau et sous l'eau sans la retenir.
L'adhérence de la semelle "tactical rubber"est surprenante sur n'importe quel type de revêtement, rocher humide, bitume glissant, branchages, sols vaseux et sablonneux... Les franchissements délicats s'avèrent ainsi facilités.
La première de propreté amovible se compose de deux parties dissociées qui peuvent facilement être ôtées pour un entretien et un nettoyage rapide.
Les Odhin O.T.B. sèchent très rapidement, en mode randonnée, il suffit d'avoir une seconde paire de chaussette pour recouvrer tout le confort de marche de la chaussure.
Autre particularité, le rangement des lacets pour éviter tout risque de prise ou de retenue sur un obstacle dans l'eau. De plus une solide languette postérieure facilite une mise au pied rapide en cas d'urgence, le laçage restant quant à lui très intuitif.
En toutes circonstances, les Odhin O.T.B. sont agréables à porter et idéales dès que l'envirronnement nécessite quelques immersions imprévues ou, bien au contraire, stratégiquement envisagées.
Pour vous procurer des O.T.B., une seule adresse :

Porte d'Orléans
4, rue Louis Lejeune
92120 Montrouge
Tél : 01.49.85.69.35.

mercredi 8 décembre 2010

A la rescousse de la S.N.S.M.

En pleine
tempête (SNSM île
de Sein)...

Déjà l’été dernier, l’idée de présenter la célèbre Société Nationale de Sauvetage en Mer me caressait l’esprit. En matière de sécurité, d’assistance, de prévention et d’intervention, ces gens de la mer méritent allègrement d’être cités dans ces colonnes.

En effet, l’évocation de ces sauveteurs de l’impossible dont on ne parle pas suffisamment à mon goût, me paraissait tellement inévitable que l’esquisse de cet article commençait à germer…sur le bord d’un sentier des douaniers bien entendu !

Voyageurs des mers, professionnels des océans, amateurs de plages et d’activités nautiques, la présence discrète et rassurante de ces sauveteurs aguerris n’a pu vous échapper. Et pour avoir de très près côtoyé les risques surmontés lors de ce type de mission, je ne puis que m’incliner devant autant de bravoure et d’abnégation. De plus, nous avons tous au moins dans notre entourage des retours d’expérience douloureux voire salutaires qui parsèment les récits du péril en mer et qui mettent en scène ces piliers du sauvetage engageant leurs vies pour en secourir d’autres. Sur l’eau et sous l’eau, nul n’est à l’abri de nécessiter aide & assistance.

Les gens de la S.N.S.M. sortent par tous temps et gros temps, dès que la nécessité de secours à personne se manifeste. Rarement le dévouement et le sens du sacrifice n’auront atteint un tel degré, surtout lorsque l’on sait à quels points les tempêtes et les flots peuvent malmener le peu de chose que nous sommes.


Et pour la petite histoire, dès le 19ème siècle, les naufragés pouvaient compter sur la précieuse aide conférée par ces sauveteurs qui devinrent par la suite emblématiques dans le monde de la mer.
Historique de la S.N.S.M.

Alors, il est important de savoir que la S.N.S.M. est une association sans but lucratif, au service de tous plaisanciers, nageurs, marins, pêcheurs, nécessitant aide et assistance ; Cette association est constituée de bénévoles chevronnés qui nourrissent une même passion : le secours en mer.

A l’heure d’aujourd’hui, la S.N.S.M. est financée par 70 % de fonds privés, recueillis auprès de nombreux donateurs.
Néanmoins, le budget de la S.N.S.M est quelque peu fragilisé et nécessite une attention toute particulière pour continuer sa mission : sauver des vies. A titre d’information, pas moins de 6200 personnes furent secourues en mer en 2009 !

Si vous souhaitez faire un don (les donateurs peuvent en déduire 66% sur leurs impôts), et contribuer ainsi à la pérennité de cette association au service de tous, adressez vous directement à la S.N.S.M. et venez saluer le courage de leurs sauveteurs !

Pour soutenir la S.N.S.M :http://www.snsm.org/soutenir-les-sauveteurs

dimanche 21 novembre 2010

Lame de fond, le sens de la pratique.

L'esprit de la vague...
Sans les abîmes de la peine, comment pourrions-nous connaître les sommets du bonheur ?

En cet automne crépusculaire qui comme chaque année ponctue le rythme des saisons, il peut sembler utile de rassembler ses forces et son énergie pour orienter au mieux sa pratique et combler positivement ses aspirations.
Face aux écueils de l’existence que l’on peut allègrement heurter, et face à ce sentiment d’hibernation provoqué par le changement de saison, le recentrage sur soi facilite au mieux l’acceptation des événements, aussi tragiques et désolants soient-ils. Cette introspection « thérapeutique » essentielle favorise aussi l’adaptation à son environnement .
En ce sens, une pratique bien abordée, construite et positive, vous offre un véritable îlot de sérénité. Savoir profiter de cet intime moment que vous vous accordez avec vous-même n’est pas une science, ni un rituel, simplement un creuset dans lequel vous projetez tout ce qui est négatif et où vous puisez du bon, de la puissance, de l’efficacité directement assimilable au quotidien .

A défaut de pratiquer une discipline originellement issue des champs de bataille et conçue pour adapter l’homme au combat, il semblerait que d’autres applications soient aussi possibles !

Le sens d’une pratique peut évoluer en fonction de trois critères :
  • L’histoire et le passé de l’élève (Où, quand et qui ? )
  • Les nécessités liées à son environnement, social, culturel, professionnel ou familial (Comment & pourquoi avez-vous débuté les arts martiaux ou la self défense ?)
  • L’émancipation de l’élève, ses aspirations nouvelles et les modes de réalisations qui s’offrent à lui par le prisme de la pratique (vaste programme !)

Au-delà de l’aspect purement pragmatique de l’étude des arts de combat, pouvant initialement nourrir une recherche, d’autres perspectives se révèlent au fur et à mesure du temps qui jalonne le temps de cette étude. Il vous appartient de les identifier en fonction de vos considérations propres.

Des élèves s’aventurent sur les terres parfois abruptes de ces disciplines afin de se distraire, de se mesurer aux autres (par peur de se mesurer à eux même ??), de découvrir des secrets de fabrication « martial-hand-made » (les points vitaux, le cri qui tue, l’esprit zen, etc…), ainsi que des courants culturels, ethniques, parfois sociologiques.
D’autres pratiquent encore pour tenter d’échapper à un quotidien morne, peu consistant, par effet de mode (c’est cool de prôner des principes de sécurité personnelle…que l’on est incapable d’appliquer soi-même !) , voir même pour se rassurer.

L’adepte apprend que le combat n’a qu’un but ultime, celui de vaincre pour survivre à un temps donné, confronté à une situation ultime, extrême…
Mais cet élève a également et surtout la possibilité de pratiquer pour progresser, pour augmenter ses capacités de régénération, surmonter les douleurs physiques ou morales ainsi que les maladies de l’âme. L’étape de l’efficacité pure peut développer des « tocs » si l’on décide de trop s’y ancrer. Méfiance donc…d’où l’intérêt de la franchir et la dépasser à un moment donné.


Et c’est à ce titre que la discipline prend tout son sens : plus qu’un simple outil à la solde d’une soif de vaincre et de surmonter ses peurs, c’est un mode d’accomplissement, de réalisation et de progression qui augmente considérablement nos facultés de vivre harmonieusement.
Rien de mystique, ni de spirituel ou de philosophique…quoique…sans de bons guides, comment espérer atteindre de tels résultats ?

Alors telle une lame de fond qui balaie et engloutie tout sur son passage, livrez vous à cet exercice de style et demandez –vous quel est le sens de votre pratique. Prenez votre temps, munissez vous d’une belle plume et laissez votre esprit livrer sur un morceau de papier les buts et les raisons qui vous motivent à pratiquer. Ouvrez vous sans réserve à cette errance manuscrite, abandonnez vous à une introspection, faites le point si vous trouvez que le moment est opportun.

Environ, une fois dans l’année, cela ne fait pas de mal de poser à plat et par écrit ses états d’âmes. Cela permet d’analyser pleinement ses besoins et de réaliser au mieux ses attentes, de contempler avec un peu plus de recul la direction empruntée, surtout si vous avez régulièrement le nez dans le guidon et la tête dans la bulle…Et cette petite méthodologie n’est bien entendu pas uniquement applicable à nos thèmes de prédilections, mais transposable à pratiquement tout besoin d’évolution dans la vie au sens large.

Lâchez du lest, laissez vous entrainer sans résister par le courant de cette lame de fond qui ne manquera pas de vous porter au plus près de vos préoccupations.
Bruce Lee lors d'une célèbre interview relatait une analogie en rapport avec l'eau, cet élément "yin" qui avait raison de tout, usant du principe de non-résistance, du laché prise. Il concluait par ces mots :
"Be water my friend !"

Profitez d’un bon « vague à l’âme ! »

mercredi 27 octobre 2010

Bastinelli : moon's kiss & interview !

Moon's kiss, une ligne
d'exception... Version en paracorde
avec insert "tête de
spartiate"...
Tranchant acéré...
Précision & prise en main...
Lame compacte... Après vous l'avoir présenté à moult reprises dans ces colonnes, Bastien Coves méritait une attention toute particulière eu égard à son travail et à son talent.
En effet, dans le monde du couteau il faut savoir créer et innover pour accéder à la notoriété. Bastien a véritablement une "touche" personnelle qui se reflète instantanément sur la qualité de ses lames.
Il se définit lui même comme un coutelier aux influences tactiques, à la fois féru d'efficacité martiale et esthète dans l'âme ! Bastien est un coutelier qui sort son épingle du jeu en privilégiant le côté artistique dans sa production et ses finitions, son passage par les Beaux Arts lui fut sans aucun doute très profitable !


MOON'S KISS...ou quand Bastien Coves détaille lui-même la genèse d'une lame atypique :

"A la base du projet "moon's kiss", j'avais l'idée de concevoir un karambit compact, façon " neck knive". Cependant après avoir élaboré et testé plusieurs prototypes, j'ai constaté que l'anneau habituel du karambit gênait le visuel de la ligne d'ensemble du couteau qui était fine et discrète. Alors sur un coup de tête j'ai décidé d'effacer l'anneau pour alléger un peu l'ensemble...la moon's kiss était née !

J'ai ensuite élaboré plusieurs ébauches dont un modèle "croissant lune"que je déclinais sous plusieurs finitions. Mais je n'étais toujours pas satisfait complètement du résultat final, alors je poursuivais mon travail à la recherche d'une prise en main encore plus confortable et d'un visuel encore plus abouti. Dès lors, après un rude après midi de croquis et de superpositions de calques, je trouvais enfin la ligne définitive de mon neck baptisé moon's kiss : le baiser de la lune.

Côté cahier des charges, la moon's kiss est réalisée en acier rwl 34, avec un manche en G10 ou en carbone et dotée d'un étui en kydex aux finitions soignées. Après plusieurs commandes, j'ai souhaité faire évoluer ce couteau en décidant de l'industrialiser en acier 12c27 que je trouvais idéal pour ce type de lame compacte, ainsi qu'avec une finition de manche en paracorde. De cette façon, je propose également ces pièces à des tarifs plus abordables que mes lames customs travaillées à la main."

Et voici l' interview réalisée avec Bastien Coves :


Quelles sont tes sources d'inspiration ?

"Concernant mes sources d’inspirations, j’ai durant des années remplis plusieurs cahiers de croquis d’inspirations diverses. Des lignes que me plaisaient sur des couteaux déjà existants, j’essayer de modifier certains modèles afin de les personnaliser. Il est difficile aujourd’hui de trouver un style nouveau, des lignes inexistantes, l’originalité est une caractéristique difficile à amener dans ce monde artisanal. Cassé une ligne par-ci, briser une courbe par-là, modifier un cahier des charges permet avec du travail d’amener un regard neuf sur un produit. On dessine souvent sur un coup de tête, par envie, l’inspiration vient instantanément comme une photo. Il m’est déjà arrivé de faire un croquis et de me rendre compte que ce dessin était un souvenir. Dans ces cas là, je ne reproduis pas ce que j’ai cru être une inspiration de base mais qui était en fait la mémoire d’un objet existant.

Tu possèdes un style à part entière, comment sont élaborés tes couteaux ?

Pour la réalisation de mes lames, je prépare mon gabarit après avoir choisi parmi mes croquis et après avoir étudié un cahier des charges assez précis tel que : chois de l’acier, type d’émouture, finition de la lame, matériau du manche et ses finitions, choix de l’étui. Arrive ensuite l’étape de la fabrication. Je transfère mon croquis sur la barre d’acier, je détoure les lignes de ma pièce au back stand pour attaquer ensuite l’émouture. J’essaye d’être au plus prés de la finition pour ne pas devoir retravailler la lame après traitement thermique, je perce, choisi des rivets et effectue la gravure avant le traitement thermique qui diffère selon l’acier. Après cette étape importante, je travaille le manche, et les finitions pour enfin en arriver à l’affûtage et le moulage de l’étui.

Quelles sont tes étapes de réalisation pour confectionner tes lames, comment pourrais tu définir tes modèles et tes concepts ?

Mon concept de couteau est assez éloigné de la coutellerie traditionnelle, (certainement pas fait pour étaler les rillettes Comment ai-je embrassé cette profession ? J’ai évolué dans un cadre ou les armes ainsi que les arts martiaux étaient très présents. Tout naturellement mon orientation était évidente, j’ai commencé la collection de couteau dès l’âge de 8 ans, je suis passionné de cet art depuis mon enfance et ayant une formation dans les beaux arts, j’ai joint ma formation a ma passion en commençant à dessiner mes propres modèles, des couteaux que j’aurais aimé tenir en main. Durant toute cette période de ma vie, je me suis intéressé de prés aux couteaux sans prendre réellement conscience du monde des couteliers en soi. Je n’avais jamais poussé ma curiosité au delà du couteau en m’intéressant aux artisans ou à l’industrie. En 2006, suite à la lecture d’un ouvrage de coutellerie, j’ai ressenti le besoin de créer mes lames. J’ai eu la chance de suivre la formation de Christian Moretti sur la forge de lame et de François Bignon sur le travail du back stand et des aciers modernes.
Mes inspirations sont très orientées couteaux « tactiques », même si certains n’aiment pas cet adjectif. J’aime les appeler UtiliComb : Utilitaire-Combat.

Quel est ton couteau favori ?

J’aime toutes mes créations mais je dois avouer que le BB Raptor est certainement une des lignes que j’ai eu le plus de plaisir à travailler et à voir évolué, j’ai également un gros coup de cœur pour ma moon’s kiss, car c’était pour moi un vrai défi de créer un couteau neck type « griffe » sans copier les nombreuses réalisations de Fred Perrin dont j’admire le travail, et pour qui j’ai un profond respect.

Tu es également un fervent pratiquant de disciplines de combat, peux tu nous en dire plus sur ta pratique personnelle, les styles & les enseignements que tu suis ?

Je baigne depuis tout petit dans le monde des arts martiaux de part mon père qui a toujours pratiqué ces disciplines. Pour ma part, je suis passionnée de ces arts et techniques de combat et j’ai pratiqué différente activités tel que le karaté, le viet vo dao, la boxe française. J’ai eu l’opportunité de participer à des stages et rencontre comme l’ADAC, FCS KALI… Depuis cette année je participe aux cours de Fred Perrin sur le travail du couteau et de la self défense et je suis également une formation de strike combat. Comme tu peux le constater, j’ai toujours pratiqué un sport dans les arts martiaux divers sans jamais pour autant pousser les formations jusqu’à un haut niveau. J’aime participer et découvrir toute nouvelle discipline se rapprochant aux arts du combat.

Quels sont les points les plus importants dans ton travail, quels sont tes matériaux favoris ?

Je suis quelqu’un de très exigeant dans mon travail, je cherche avant tout à créer un modèle que j’aurais plaisir à acheter. Quand je crée un couteau, je m’identifie à l’acheteur, que serai-je prêt à acheter, avec quelles finitions et dans quel but d’utilisation du produit. Le plus important pour moi et certainement la qualité de mes couteaux, l’originalité de mes pièces ainsi que la personnalisation de chaque couteaux afin que toutes mes créations soient des modèles uniques dans une ligne identiques. (Aucuns BB Raptor n’a les mêmes détails). J’aime travailler l’acier D2 et le RWL34. Pour le manche, le travail du G10 est le plus polyvalent dans l’utilisation et le choix des finitions : lisse, toxifié… J’ai également plaisir de temps en temps à travailler le bois comme la racine de bruyère, le noyer, la corne, qui me ramène à une coutellerie plus traditionnelle et donne un charme unique aux pièces.

Un conseil pour nos lecteurs ?

Le couteau est pour moi plus qu’un outil, c’’est un vrai compagnon de route. Peu importe l’origine du couteau, il faut en prendre soin pour assurer sa qualité sur la durée. Le meilleur ami de l’homme… son couteau".
Merci à toi, Bastien pour ces éléments de réponse !

BASTINELLI CREATION, c'est aussi des revues filmées sur la chaine Bast2a, avec des fonds musicaux de folie, accrochez vos ceintures !

vendredi 8 octobre 2010

Violences et société : FIPAM

Le Fond International pour la Préservation des Arts Martiaux lance les 23 & 24 octobre prochains le premier colloque international organisé autour du thème des "violences et de la société".

En effet, durant ce week end, plusieurs éminents spécialistes en leurs domaines se succéderont pour tenter de répondre aux questions de société qui s'orientent autour de la violence. Chercheurs, pionniers, docteurs, journalistes, éducateurs, cinéastes, scientifiques, universitaires, auteurs, directeurs, chargés de mission, enseignants...répondront présents !

A signaler lors de ce colloque, la présence exceptionnelle d'Henry Plée, qui n'est plus à présenter dans ces colonnes, et dont les précieux propos sont source de connaissance, de réflexion et de progression. Et pour compléter les lignes thématiques & éditoriales que j'évoquais dans l'ouvrage PROTEGOR, je vous ferai part des avancées, constats et axes de réflexion développées par le FIPAM.

Voir l'annonce officielle du FIPAM.

A noter également en marge des débats, la projection de CIRCLE OF IRON, écrit par Bruce Lee, avec notamment David Carradine et Christopher Lee, et qui expose les arts martiaux en tant que réponse potentielle face aux formes de violences...

Alors que la violence et l'insécurité deviennent de véritables mannes destinées à faire vendre ou influencer nos concitoyens, il est rassurant de constater qu'il existe encore des alternatives aux déferlantes médiatiques qui déversent des flots d'informations axées sur le sensationnalisme et qui favorisent mièvrement l'accroissement d'une certaine forme de peur sociale.

Souhaitons tout le succès qu'elle mérite à cette heureuse initiative, et saluons l'excellente idée de Thierry Plée, le fondateur
.

Voir les projets ambitieux du FIPAM

Un site à découvrir de toute urgence, avec entre autres : le conseil des sages, le collèges d'expert, l'oeuvre caritative et bien plus encore !!

F.I.P.A.M. : http://www.fipam.org/ : toutes les infos !

Organisme non gouvernemental à vocation philantropique...

dimanche 3 octobre 2010

Bottes Desert Ops, par Blackhawk !

Aisance en toutes
situations...
Versatilité & assemblage de
haute facture...
Tige haute & protections...
Légèreté...
Excellente
adhérence sur sols
glissants...


Semelle Vibram,
cramponnage efficace...
Rares sont les chaussures à vocation professionnelle qui présentent autant d'agréments et de qualités de confort.
Les bottes Blackhawk Desert Ops, confectionnées en cuir de qualité et cordura, et dotées d'une semelle en Vibram, et de multiples détails astucieux, se révèlent des plus performantes !

Après avoir testé de nombreux modèles dans différentes marques, je dois reconnaître que peu de fabriquants sont à l'heure actuelle en mesure de présenter des chaussures à la fois performantes, suffisamment polyvalentes pour être portées en toutes circonstances & dans des environnements sensiblement différents, et fiables à l'usage qu'on en fait.

Une botte dite d'intervention protège avant tout efficacement vos pieds en favorisant des déplacements sûrs et contrôlés sur différents types de surface et en accompagnant vos pas de façon guidée, avec élan et confort.

Le modèle Desert Ops répond précisément à ces exigences de terrain, mais pas uniquement...

Blackhawk a en effet su conférer à ces bottes Desert Ops, des organes de protection conséquents, préservant vos pieds et vos chevilles lors de franchissement d'obstacles, de marche engagée ou de course à pied, de chute, de combat...Bref la chaussure est finement pensée pour vous éviter toute blessure tant que faire se peut ! Des zones de renforts du style parre pierres sur les zones les plus exposées (talon & orteils), protègent efficacement tout déplacement. La malléole et le tendon d'Achille sont également parfaitement protégés par une bande de maintien.

A l'essai en milieu urbain, les Desert OPs se révèlent efficace, particulièrement discrètes avec un jean, même pour les yeux les plus exercés, mais surtout terriblement polyvalentes. Car l'atout majeur de cette chaussure est de justement permettre des activités diverses t variées avec un agrément maximum.
Qu'il s'agisse de parcourir le bitume sous la pluie ou par temps sec, franchir rapidement les marches d'un Escalator, se déplacer discrètement dans des parkings sous terrains ou dans des endroits insalubres jonchés de déchets, manoeuvrer sur des zones "glissantes" comme les parterres métalliques qui encerclent certains arbres dans la capitale, et qui se transforment en véritables patinoires dès que la pluie fait son apparition... La Desert Ops s'affranchie allègrement de toutes ces modalités !

En mode outdoor & randonnée, la Desert Ops est tout aussi pratique, souple et confortable. La robustesse de la chaussure et le large "cramponnage" de la semelle "Vibram" (réputé pour ses qualité de longétivité et de dispersion des chocs), favorisent des déplacements sur des sols caillouteux, sablonneux, dans des espaces boisés, humides ou non, et assurent une bonne dispersion des débris. Ces bottes présentent une surprenante résistance face aux éléments, et notamment aux intenses chûtes de pluie, sans toutefois être imperméables.

Le choix du coloris, noir ou Desert / Tan, ne dépend que de l'utilisation que vous comptez en faire. S'il s'agit de porter ces chaussures avec une tenue d'intervention, ou plutôt pour un usage civil, voire mixte.
Le coloris Desert / Tan est relativement plus discret que le noir, l'aspect tactique ne saute pas aux yeux et le ton est sans doute plus facile à marier à d'autres coloris de vêtements. classiques.

L'amorti, et la stabilité de la chaussure sont surprenants...et confèrent au porteur le sentiment d'évoluer dans des bottes confortables, d'une extrême souplesse, et ce tout au long de la journée même après de nombreuses heures de piétinement ou de marche...Un traitement anti-microbien et une première de propreté lessivable complètent ces normes de confort.

En conduite automobile, la Blackhawk Desert Ops ne pose aucune difficulté, et contrairement à d'autres chaussures labellisées "tactiques", n'a aucune incidence sur la rapidité d'utilisation du pédalier. Les plus expérimentés et spécialisés pourront même continuer à faire des "talons pointes" sans trop de gêne.

Les supinateurs et pronateurs se retrouveront au sein du chaussant qui est conçu pour des pieds universels. Un très court temps d'adaptation permet de faire les chaussures à son pied.

D'un entretien facile, vraiment pas facile à tâcher malgré un coloris clair, la Desert Ops respire efficacement. Point de sensation d'humidité, que vous passiez plusieurs heures au bureau ou que vous soyez noyé dans une marée humaine lors de manifestations ou de grêves des transport, vos pieds restent à l'aise et la chaussure se fait oublier. Le système Ortholite couplé à une doublure en Drilex, disperse l'air tout autour du pied et optimise une bonne évacuation de l'humidité.

La botte a encore une spécificité tactique non négligeable...avec un lassage approprié qui s'effectue à travers de solides oeillets rapides. Il est alors possible de la chausser vraiment en urgence pour aussitôt manoeuvrer avec sans difficulté. La solide languette arrière située au dessus de la tige, favorise ce type de mise au pied.
En résumé, au delà d'un usage strictement professionnel et bien qu'initialement destinées à des théâtres d'opérations situés en zones désertiques, les bottes Blackhawk Desert Ops sont suffisamment polyvalentes & judicieusement conçues pour vous permettre tous types d'activités qui nécessitent fiabilité & confort.

Ces bottes sont disponibles dans votre magasin U.S.M.C. alors n'hésitez pas à leur demander conseil !

U.S.M.C.
Porte d'Orléans
4, rue Louis Lejeune
92120 Montrouge
tél : 01.49.85.69.35.

dimanche 26 septembre 2010

Retours sur le Sicac...

Les oeuvres de P-H
Monnet...
Elsa Fantino... Fred Perrin avec ses
deux Ben Lilly...
Pao Simoes et le couteau
du C.E.E.T.S...
Bastinelli Créations...

Bravo aux organisateurs pour l'excellente tenue du dernier Salon International du Couteau d'Art et de Collection, qui s'est déroulé à l'espace Charenton sur le 12ème arrondissement de Paris.

Les nombreux couteliers artisans présents n'ont eu de cesse de présenter leur dernières nouveautés respectives, et de communiquer sur leurs créations au gré des flots de nombreux amateurs, et pour leur plus grand plaisir.

Le clan Perrin répondait on ne peut plus présent sur ce salon, Fred au delà de sa production habituelle, profitait de l'occasion pour présenter son dernier vendedouk, pliant fonctionnel d'inspiration maure aux accents de douk doux et de vendetta.... Ce pliant fera l'objet d'un prochain sujet dans ces colonnes...
Fred exposait par ailleurs des superbes lames forgées en hommage à Ben lilly, un aventurier du vieil ouest américain, chasseur & montagnard adepte de la vie sauvage. Aussi, ce personnage particulier au caractère bien trempé, vous sera prochainement présenté !
Un fabuleux Scalgel d'une rare beauté était également présent sur le stand de Fred, passé quasiment inaperçu aux regards inquisiteurs des nombreux visiteurs...

Elsa Fantino arborait ses lames aux formes atypiques. Son travail de forge allie esthétisme et ergonomie. A souligner ses poings américains aux traits plutôt sympathiques et soignés, ses magnifiques pendentifs dont l'un est dédié au Grand Héron Cendré... De plus Elsa s'intéresse aux pierres semi-précieuses qu'elle n'hésite pas à inclure dans ses réalisations.

Pao Simoes quand à lui, au delà de ses vastes gammes de couteaux , présentait en avant première le fameux couteau du CEETS, issu d'une fructueuse collaboration entre le Centre d'Etude & d'Enseignement des Techniques de Survie, dirigé par David Manise et son équipe de passionnés. Mais nous en reparlerons également plus tard...

Sacha Thiel et Tony Lopez étaient également présents, Tony déclinait toutes ses variantes de lames habituelles ainsi que quelques spécialités comme l'ADN et le tout récent Seven.
Sacha se voyait rapidement delesté de ses oeuvres.... Son travail de précision et de finition est tout bonnement remarquable. Rares sont les frenchies qui évoluent avec autant de créativité et de finesse d'assemblage. D'autant plus que la production coutelière n'est pas pour Sacha son activité principale ! Et sans trahir un secret de polichinelle, il est appelé à gravir rapidement les échelons pour voler de ses propres ailes au delà de toute forme de collaboration.

Pat Crawford, le célèbre coutelier US nous faisait également l'honneur de sa présence, en compagnie de sa charmante épouse. Difficile de ne pas succomber devant la table d'un personnage aussi célèbre dans le milieu des "combatives", et d'une rare gentillesse...
Bastien Coves effectuait avec brillo son tout premier Sicac. Sa ligne de lames aux orientations et vocations tactiques se décline en de nombreux modèles très bien pensés. Bastien est un coutelier à suivre, son travail mérite vraiment le détour, mais rassurez-vous, vous ne tarderez pas à mieux le découvrir !

A signaler encore parmi des exposants, Isidore DELLAS, le boss de chez Armes Bastille et Courty, lequel parcourait inlassablement les allées du salon à la recherche de la moindre parcelle de lame inconnue...
Enfin je compte bien rendre hommage au travail de mon ami P-H Monnet qui a ce don de réaliser des lames aux tempéraments très affirmés & à l'efficacité prodigieuse. Le P-H a vraiment un style, une personnalité, une patte bien à lui qu'il ne cesse de peaufiner. Sans compter la confection de ses étuis en cuir vieilli et parcheminé...

Bref, cette nouvelle mouture fut encore une belle réussite basée sur l'échange et le partage, le talent et la passion. Ce résumé n'est bien entendu pas exhaustif, d'autres "retex" plus détaillés seront prochainement mis en ligne.
Mais ce salon ne serait rien sans la présence de tant de passionnés qui firent le déplacement.
Un petit clin d'oeil à tous ceux qui m'ont accompagné et avec lesquels les discussions furent particulièrement fructueuses entre les allées.
Affaires à suivre...

lundi 20 septembre 2010

Rentrée percutante.

De saines lectures...

En cette période de reprise de cours et d'activités martiales, il est crucial de faire les bons choix et de prendre les bonnes orientations.

Et vous êtes de plus en plus nombreux à me questionner sur le bon fondement d'une discipline, les qualités intrinsèques d'un bon professeur, et les orientations de pratique envisageables...et les pièges à éviter.

Alors afin de vous satisfaire au mieux et de tenter de vous apporter quelques éléments de réponse, voici les dix étapes de sélection à suivre pour vous permettre, je l'espère, de faire les bons choix et d'éviter tant que faire se peu, les voies sans issues....
Ces dix étapes de sélection seront à même de vous guider, à lire et relire avec plusieurs niveaux de lecture, bien entendu !
  • Décider du temps de pratique à s'octroyer pour progresser, il est déterminant de consacrer du temps à l'entraînement en cours, avec son professeur, mais également sur ses espaces de temps libre, afin de mémoriser avec le corps, absorber et (re)découvrir les principes de fond et les formes enseignées. Il est inutile de s'engager dans une voie si l'on n'est pas en mesure de disposer de temps de pratique régulier, pas forcément conséquent mais régulier...

  • Interrogez vous sur les raisons qui vous motivent à pratiquer, à découvrir un art martial, à privilégier l'aspect défensif, culturel voire historique de la discipline. Pourquoi pratiquer ? Par besoin, plaisir, passion...Évitez de pratiquer comme s'il s'agissait d'un simple divertissement...sauf si vous ne désirez pas progresser et perdre de vôtre précieux temps.


  • Le choix de la discipline s'entreprend par rapport à différents facteurs qui sont la motivation, la volonté de pratiquer une discipline plutôt qu'une autre, l'influence et la renommée du professeur et la proximité d'une structure d'entraînement (parfois un garage ou un parc public suffisent). Pensez que si la facilité vous impose des choix, il est parfois nécessaire de parcourir de nombreux kilomètres et d'évaluer à la hausse ses temps de trajets pour profiter pleinement d'un enseignement savamment distillé, de plus cela renforcera votre détermination !


  • Ignorez les conseils souvent peu consistants contenus dans certaines publications qui glanent de ci de là, par l'intermédiaire d'auteurs très peu concernés par le sujet, les adresses des salles et cours de différentes disciplines qui ont pignon sur rue et qui ont besoin de recruter chaque année de nouveaux élèves pour fonctionner. Une bonne adresse ne se trouve pas aussi aisément !


  • Renseignez-vous du mieux que vous pouvez, prenez le temps de contacter les professeurs qui semblent vous convenir ou qui enseignent des disciplines qui vous "parlent". Mais attention, à bien privilégier les qualités du professeur au delà de la réputation de l'école, de la discipline, du "moule"...Un bon prof doit être vertueux, même s'il lui arrive d'avoir mauvais caractère !


  • Le professeur doit être passionné, entouré à la fois d'une aura d'efficacité et présenter des qualités d'empathie. Ses proches élèves ne doivent pas être de simples faire-valoirs ou des têtes brûlées, ni des "clones", mais sont bien au contraire, à même de développer les qualités qui font la réputation du style ou de l'école. Évitez les écoles à enseignement "pyramidal", les enseignants qui cherchent à vendre des vidéos pour passer des grades ou qui font payer des cours privés pour atteindre un certain niveau illusoire. Attention aux pièges, aux dérives, aux lanternes des marchands du temple qui sont plus motivés par leur enrichissement personnel & matériel que par la qualité de l'enseignement qu'ils dispensent... Si vous voyez des euros se dilater dans les pupilles de l'enseignant dès que vous franchissez sa porte, fuyez !


  • Au fil de votre pratique, prenez la peine d'augmenter vos connaissances parallèles, de comparer par vous même différentes disciplines martiales, de rechercher les sources de l'enseignement que vous suivez, les origines, caractéristiques... Documentez-vous, inspirez-vous ! Les ouvrages d'Henry Plée* sont en ce sens des véritables bibles de connaissances... De plus la toile est une merveille à ces fins... si vous êtes patients, et ne vous contentez pas de sensationnalisme exacerbé ou de feedbacks illégitimes...


  • Vérifiez, et apprenez à contrôler les cartes que votre professeur tient en main : certains enseignants n'hésitent pas à mélanger les genres pour séduire une plus large part de marché... euh d'élèves. On assiste actuellement à une vaste mode de la sécurité personnelle, depuis notamment la sortie de l'ouvrage Protegor. Le contenu de l'ouvrage est même repris dans ses grandes lignes par certains experts peu scrupuleux, qui tentent d'agrémenter leurs cours et d'être dans l'ère du temps... Quelle belle reconnaissance en tout état de cause !


  • Les conseils à vocation "professionnelle" sont à prendre avec des pincettes. Les bons pros enseignants n'ont pas besoin de mentionner à tout va qu'ils forment tel ou tel type de groupe d'intervention, ils le font, point barre ! Ces groupes ont leurs propres instructeurs, alors que pour la plupart, les enseignants d'arts martiaux "civils" sont complètement à l'opposé des considérations opérationnelles, tactiques et de terrain qui sont inhérentes à ces forces constituées. Attention donc aux mythes (oui c'est bien un "e" avant le "s"), renseignez vous bien, déconvenues et fous rires garantis dès que l'on creuse un peu certains "slogans" accrocheurs !


  • Une fois que vous avez "validé" un enseignant & sa discipline, avec une échelle de valeur qui est également la vôtre, investissez vous corps & âmes dans cette pratique, qui même s'il elle n'est que transitoire, vous permettra ultérieurement de découvrir d'autres domaines de réalisation.

Bonne rentrée à toutes & à tous ! Et je profite de ces colonnes pour vous témoigner toute ma gratitude concernant les réguliers témoignages de satisfaction à propos de ce blog.

*Les ouvrages d'Henry Plée à vous procurer de toute urgence si cela n'est pas déjà fait :

L'art sublime et ultime des points vitaux, les chroniques martiales, l'art sublime et ultime des points de vie. Budo éditions.

samedi 4 septembre 2010

XXIe S.I.C.A.C.

A l'occasion de cette nouvelle édition du Salon International du Couteau d'Art et de Collection, les amateurs et passionnés se donneront rendez vous cette année, les 24 & 25 septembre sur le 12ème arrondissement de Paris.

Retrouvez lors de cet événement, les meilleurs couteliers forgerons actuels, qui vous présenteront leurs dernières réalisations.

Je répondrai présent une majeure partie de cette journée, qui sera consacrée à échanger, apprécier, et discourir sur l'actualité coutelière du moment, sans omettre la défense personnelle ni la pratique martiale...

Les amis, nous nous donnerons rendez-vous autour ce qu'il convient désormais d'appeler le clan "PERRIN", avec Elsa Fantino & Pao Simoes...belles lames assurées !

D'ailleurs la quiétude habituelle du salon risque d'être troublée par l'actualité coutelière de Fred Perrin, qui profitera de l'occasion pour présenter ses redoutables nouveautés...et quelques surprises de taille qui seront prochainement présentées dans ces colonnes !

Ne loupez pas ce rendez-vous d'exception...
Bon salon à toutes & à tous !

samedi 14 août 2010

Les étuis du Corbak.

Le Corbak... Etui kydex et cuir
pour BUSSE Boss street...


Dans le fabuleux domaine de la coutellerie, règnent des personnages emblématiques qui rivalisent de passion et d'ingéniosité pour le plus grand plaisir des amateurs éclairés...

Le Corbak fait partie de ces accrocs à la perfection, et il n'hésite pas à mettre en oeuvre son talent pour répondre aux exigences de ceux qui souhaitent un assemblage de qualité afin d'entreposer, et transporter leurs couteaux favoris.

Derrière l'énigmatique Corbak sommeille un méticuleux artisan du cuir, du bois, du kydex...

Corbak saura concevoir l'étui de vos rêves pour accueillir vos plus belles lames, n'hésitez pas à consulter son blog, et à le solliciter pour orienter vos choix d'étui et profiter de ses conseils !
Jetez également un oeil sur ses superbes cuillères en bois, ses oeuvres en disent long sur la minutie et la dextérité de l'artiste !



lundi 19 juillet 2010

Les racines & le pouvoir.


Ce chêne de 500 ans ne serait rien sans de solides racines...

"Seul un guerrier peut survivre au chemin de la connaissance, car l'art du guerrier consiste à équilibrer la terreur d'être un homme avec la merveille d'être un homme".

Le pouvoir est une particularité que certains cherchent à atteindre coûte que coûte, par soif de suprématie et de reconnaissance parfois, mais surtout par manque de confiance et de capacités réelles dans des domaines qu'ils approchent souvent de façon usurpatrice.

On ne devient pas ce qu'on est, on est ce que l'on est appelé à devenir. Et même avec la meilleure volonté du monde, sans une once de talent et de savoir-faire, se réaliser n'est pas chose facile !

Dans les domaines qui nous intéressent ici, la sécurité, la défense personnelle, voire la survie, le pouvoir de transmettre ne s'octroie pas, il s'acquiert et se cultive à force de travail, de recherches perpétuelles, de remises en questions, d'ouverture d'esprit...et de dérision !

Quand une formation et ses dirigeants ne sont pas à la hauteur, le simulacre ne prend pas, les élèves non dociles quittent le navire, par goût de liberté et volonté de progression. Les rares "grands" qui possèdent un tel talent ne s'affichent pas en effet avec une baïonnette entre les dents ni des mimiques théâtrales. Non, définitivement non, c'est le mot qu'il faut savoir prononcer pour pouvoir s'affranchir d'une autorité, d'un système, de quiconque...et savoir rendre à César ce qui est à César.

Le grand défaut des usurpateurs c'est qu'ils finissent tôt ou tard par découvrir leur vrai visage, poussés par des excès d'orgueil tout en reniant leurs piètres racines.

Certains se sentent investis d'une mission en tant qu'enseignant, d'autres préfèrent instruire simplement de façon primaire, à une masse croissante, pour en vivre, sans autre forme de considération pour l'humain, le pratiquant sincère.

Les experts contemporains valables qui enseignent les arts de combat ne sont pas des "has been". Ce sont avant tout des puristes qui ne renient pas leurs origines "martiales" ou combatives, lorsque ces dernières sont avérées.
Car on instruit ce qu'on est...ou comme on a été formaté, conditionné. Dans la sauce de self business actuelle, on observe également à des poussées empiriques de séquences théâtrales, de jeux de rôles...

Le théâtre et ses vertus sont une aubaine pour les pratiquants qui recherchent bon esprit, truculence des rôles et savoureuse élocution. La véritable désescalade verbale se travaille in situ, au quotidien, pas entre des murs de dojo entre deux plaisanteries grivoises et trois techniques repiquées de ci de là... En revanche, lorsque l'on vous dispense ce type d'instruction, posez-vous les bonnes questions, et relativisez...Qu'est-ce qu'un enseignant peut vous apporter ? S'il vous rassure globalement dans vos certitudes, fuyez ! Si on contraire il vous incite à être réfléchi, pondéré et vous entraîne individuellement à progresser, tentez l'aventure.

Au début du XXème siècle, les arts martiaux japonais tendaient à se popularisera travers le monde et notamment en France, par le biais de précurseurs investis d'une mission de divulgation, rigoureusement limitée comme il se doit cependant.

De nos jours, force est de constater que des enseignants n'hésitent pas à propager également un enseignement de masse, ouvert au plus grand nombre (par nécessité financière et désoeuvrement dans la vraie vie, pas celle qu'on s'invente), et ce, dans une volonté spéculative et/ou dans l'unique intention de rassurer un ego souffreteux.

Le pouvoir c'est aussi un avantage qui ne doit pas permettre de dominer les autres du haut d'un piédestal qu'on s'est soit même construit. C'est bien au contraire une faculté de partage et de transmission, en référence à une lignée, à ceux qui ont su réveillez l'instinct qui sommeille en nous !

A ce titre (et bien d'autres), n'hésitez pas à parcourir, lire et relire les fameuses chroniques d'Henry Plée, ainsi que ses deux magistraux ouvrages de référence sur les Points Vitaux & les Points de Vie...savoureusement pimentés, riches et pas uniquement en anecdotes.

Le pouvoir est encore ce petit plus que des enseignants tentent d'atteindre coûte que coûte en franchissant allégrement des étapes initiatiques essentielles ou en s'estimant suffisamment affranchis pour marcher sur la tête de ceux...qui surent un jour les révéler et les instruire.

Et n'oubliez pas qu'en défense personnelle, beaucoup sont efficaces sans avoir besoin de pratiquer autre chose que ce dont la Nature les a généreusement doté...et qu'à force de pratique, même les moins doués finissent par atteindre des niveaux plus que respectables.
A vous de trouver le bon arbre et ses racines pour vous protéger !!
Bonnes vacances à toutes & à tous.

lundi 28 juin 2010

Spyderco PPT

Le pliant aux multiples
talents... Déployé...avec son clip...


Prise en main...
Le nouveau Spyderco PPT est enfin dans les bacs !
Aux origines, une collaboration entre Fred Perrin, Philippe Perotti, et Sacha Thiel... Au résultat un fort couteau pliant élaboré d'une main de maître par l'une des plus sérieuses firme industrielle coutelière : Spyderco.
Fred Perrin travaille depuis de nombreuses années avec Spyderco, il signe ici sa quatrième collaboration fructueuse avec la marque arachnéenne de Golden dans le Colorado.
Pour des raisons qui m'appartiennent, je ne nourrissais pas une avide envie de possèder le PPT lors de son lancement aux states. Mais une petite voie, un rendez-vous particulier et le pas fut allègrement franchit. Je me retrouvais possesseur du PPT...Et je dois dire que plus je l'use, moins l'envie de m'en défaire me vient à l'esprit. Le PPT associe un look original à une polyvalence d'emploi très bien pensée.
Ce pliant frame lock affiche une impression de robustesse et de puissance dès les premières manipulations. Les ouvertures & fermetures sont fluides et intuitives, l'équilibre manche-lame favorise différentes prises en main en fonction des spécificités, des activités, entraînements...Ce couteau est avant tout un bel utilitaire qui n'effraiera pas son prochain lorsqu'il sera exhibé, et qui s'avérera opérationnel au quotidien, quelles que soient les tâches qui lui seront confiées.
L'acier CPMS30v tient toutes ses promesses en terme de pouvoir de coupe. Fred Perrin a pu en effet tester personnellement et apprécier le cutting power de ces belles lames industrielles, dotées d'un tranchant chirurgical & durable !
Les plaquettes du manche sont de toute beauté, en G10 noir, aux doux reflets gris-bleutés, et soigneusement texturisées pour un grip à toutes épreuve. Une des autres bonne surprise de ce PPT étant l'excellente prise en main du couteau.
A noter également le clip du PPT, conçu pour un port sécurisé et discret. Ce clip se singularise par son aspect spatulé & incurvé, fonctionnant un peu comme une pince à billet et offrant une accroche efficace. Seul le clip est visible lorsque le PPT est porté, le talon du manche reste au demeurant moins ostentatoire vu de l'extérieur.
Une phase d'observation et de découverte et somme toute nécessaire avant de profiter pleinement du PPT. Prenez le temps de le manipuler et de l'étudier sous tous ses angles, il vous réserve de bonnes surprises !!

Retrouvez sur la fameuse chaîne Bast2a, notre ami Bastien COVES qui opère une excellente présentation du PPT !
Où vous procurer un PPT ?
Auprès de Fred Perrin lui même, ou de l'un de ses revendeurs habituel...Armes Bastilles, Bladecraft, etc...
Spyderco Perrin PPT, les spécificités.

Spyderco, le site : bien plus que de simples lames !

samedi 19 juin 2010

Arts de combat & self business.

Besoin d'un modèle ?
Bruce Lee à l'origine de
nombreuses vocations
pour le meilleur et pour le
pire... A tous ceux qui vivent par procuration....et aux as du "moi je..."

A l'heure actuelle, il est rassurant de constater que les domaines des arts de combats labellisés "efficaces", de la sécurité & protection personnelle, sont devenus de vastes "fourre-tout" où des amateurs en mal de sensations mais surtout de légitimité & d'expérience, tentent d'éclairer à leur piètre hauteur, la lanterne de civils crédules, de néophytes non avertis ou de professionnels non aguerris...
Triste constat me direz vous ? Non rétorquerai-je, car la véritable connaissance n'est pas une sorte de déglutition que des commerciaux peu scrupuleux en mal de sensations déversent allègrement dans l'assiette tendue et tremblotante de jeunes pratiquants peu avertis...ou de ceux qui ne font pas l'effort d'aller puiser une qualité de pratique et d'enseignement à la source.

Combien parmi ceux qui prodiguent publiquement des conseils en sécurité personnelle ou qui s'affichent en tant que "moi je ", sont concrètement efficaces dans les domaines qu'ils revendiquent impunément approcher ?
De ceux que j'ai pu rencontrer et voir évoluer en situation et à l'entraînement, je dirai très peu, vraiment ! Et croyez moi, dans ce milieu assez restreint, tout le monde se connaît plus ou moins... et c'est d'ailleurs pour cela que chacun sait rester à sa place...prudemment !
Alors quand vous lisez une information qui vous semble pertinente, voire percutante, lorsque vous suivez avidement des conseils en matière de sécurité personnelle, n'hésitez pas à remonter la source et à pousser le vice jusqu'à rencontrer l'auteur de ces conseils, recommandations, tests...Et préparez vous à être surpris dans un premier temps, pour finalement sourire avant d'être consterné !

Un bon enseignant doit pouvoir mettre en exergue les qualités pugilistiques d'un pratiquant lambda en très peu de temps, tout en lui (re)donnant confiance et en l'orientant vers une méthodologie d'entraînement appropriée mais surtout personnalisée.
Au delà des touristes de la self ou de la sécu business qui ne trompent personne (qui font rire tout le monde), et qui occupent le paysage comme des épouvantails à pratiquants sincères & motivés, il existe fort heureusement, à un niveau supérieur, des observateurs passionnés, des profs qui n'ont pas le besoin de revendiquer quoique ce soit et qui se contentent d'être ce qu'ils sont et de faire ce qu'ils savent faire.
Comme dans la plupart des traditions, les premiers niveaux "rases bitumes" existent pour être franchis, pour piéger les plus inconsistants et détourner les moins motivés...

Chaque fois que vous lisez ou entendez sur le sujet, posez vous les bonnes questions en commençant par la toute première : "Est-ce que cet auteur est vraiment capable de mettre en oeuvre ce qu'il préconise ?". Dans la négative, ne cherchez plus, ce n'est pas dans des magazines peoples que l'on trouve des informations sur la géostratégie ou la psychanalyse, même en lisant entre les lignes ou en recherchant plusieurs niveaux de lecture !!
Investissez vous dans votre pratique et divertissez vous du reste ! Mais surtout, vérifiez l'authenticité de vos sources...et riez de vos propres négligences.
Et vous constaterez que des girouettes peu scrupuleuses qui polluent le paysage et distillent à tout va des conseils qu'ils sont incapables eux même de maîtriser, ont un rôle à jouer : celui de vous éviter de perdre du temps !
A venir, et comme je sais que vous êtes demandeurs, de nouveaux textes percutants...Préparez vos lanternes !!

Fist light : Tomahawk ST.

Photo de famille...
A la ceinture... Ergonomie, prise en main
intuitive...
Mode pro...
Il y a quelques semaines je vous présentais une lampe assez révolutionnaire, la First light liberator, ingénieuse, pratique et puissante...

Voici aujourd'hui sa petite soeur, le modèle Tomahawk ST, ultra compacte, facile à disposer et à emporter n'importe où.

Son look "tomahawk" et ses dimensions réduites lui permettent en effet de loger facilement dans une poche de veste, de pantalon, ou de sac à dos, mais également de se porter à la ceinture, sur un col de veste, un revers de vêtement, au gré de vos envies et de votre imagination...

D'un puissance supérieure à 100 lumens, la Tomahawk ST tient ses promesses en terme d'efficacité tactique. Effet éblouissant garanti, secondé par un mode stroboscopic décuplant la luminosité de la lampe, très déstabilisant & désorientant pour la cible ainsi "flashée".
Une judicieuse bague de port permet à la Tomahawk ST d'être portée indifféremment à la main gauche ou à la main droite, tout en maintenant d'autres objets, matériels, sans rien devoir lâcher...
Dotée d'une tête pivotante, l'orientation de la source lumineuse devient particulièrement fonctionnelle, idéale pour des progressions en zones obscures, ou pour éclairer des endroits difficiles d'accès, ou pour rechercher des objets dans des recoins, failles, anfractuosités, caches...
Un puissant clip de port la rend avantageusement pratique, et positionnable n'importe où, sur soi ou sur ses équipements.

Robuste & étanche aux projections d'eau, la Tomahawk ST devient rapidement un compagnon indispensable. Son look minimaliste et neutre, la rend d'autant plus adaptée à des usages polyvalents, mixtes, professionnels ou de loisir.
U.S.M.C.
4, rue Louis Lejeune- 92120 MONTROUGE /Porte d'Orléans
Tél : 01.49.85.69.35.

mercredi 16 juin 2010

BONOWI, l'anti-flamme.

Le spray allemand anti-feu...
Pratique, et à portée de
main...

Port & transport
recommandés face
aux risques d'incendie...
La firme allemande BONOWI, réputée pour la conception de matériels de sécurité fiables & robustes, lance la commercialisation d'un extincteur de poche innovant, d'une contenance de 4OO ml, facile d'emport et hautement efficace pour contrer tout début d'incendie.
A l'origine développé pour les forces de police allemande confrontées à des phénomènes de violences urbaines, et devant faire face à des jets de cocktails molotov, cet extincteur de poche est conçu pour réduire les risques d'exposition à des feux intempestifs.....L'efficacité du spray utilisé en urgence sur des départs de feu, est particulièrement convaincante, limitant ainsi les risques de brûlures sur autrui et les départs d'incendies domestiques ou de véhicules, voire de forêt, en utilisation dès les prémices de l'incendie lorsque l'utilisateur se situe à proximité.

En effet, l'efficacité de cet extincteur se décline à la fois par sa faculté à être utilisé sur des personnes victime de brûlures par flammes, ainsi que sur des départs de feu classiques. A usage unique, le spray extincteur BONOWI trouve judicieusement sa place dans l'habitacle d'un véhicule, dans un coin de cuisine ou dans une poche de veste pour les personnels les plus exposés.
BONOWI, le site du fabriquant.
Cet extincteur portatif est disponible en exclusivité chez U.S.M.C.
U.S.M.C : porte d'Orléans, 4 rue Louis Lejeune; 92120 MONTROUGE - Tél : 01.49.85.69.35.

samedi 12 juin 2010

Retour aux sources !

Roy Bean, "la loi à l'ouest
du Pecos" dans Lucky Luke...
Prochainement de retour, avec à venir de nouveaux articles, textes & reviews !
Et oui, comme certains d'entre vous le savent, j'étais ces derniers temps extrêmement sollicité par la préparation d'un examen...
Désormais, je suis fin prêt pour de nouvelles aventures ! Et merci au passage à celles & ceux qui m'ont encouragé durant mes épreuves.

dimanche 2 mai 2010

Fred Perrin & Bastien Coves, les tests !

Fred à ses oeuvres...
Bastien COVES, déjà présenté dans ce blog, créateur et passionné de lames, a récemment rendu visite à Fred Perrin pour effectuer quelques modestes tests de coupe...de folies ! L'instant a été immortalisé :

Au programme des lames testées en coupe et en lancer : Squale Bastien COVES, Military bowie Fred Perrin, machette Tramontina, Kukhri Cold Steel, pelle Cold Steel,... poussés dans leurs derniers retranchements, au delà de la technique, l'efficacité pure et dure !

Retrouvez les aventures de Bastien Coves sur sa chaine Bast2a, qui monte en puissance !