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vendredi 28 août 2009

PAO & ses casse-têtes !

Maniabilité...

Sens de la riposte...

Défense basse...Protection à deux
mains...


Paulo SIMOES (Pao pour les intimes), est un de ces talentueux coutelier forgeron qui n'hésite pas à sortir des sentiers battus pour conceptualiser de magnifiques lames, fixes ou pliantes, des armes tranchantes et contondantes, telles que des masses ou des hâches, des bijoux et des objets d'art. Artisan du cuir, il confectionne également de trés belles réalisations.

Ami de longue date du non moins célèbre Fred Perrin, il sut trés vite, à force d'inspiration et de persévérance, trouver sa propre identité coutelière.

Moniteur au sein de l'A.C.D.S, spécialiste formateur en secourisme et dans bien d'autres domaines, Pao est un homme de passion, entreprenant et exigeant. Il élabore une vaste étendue d'objets, dévoués au combat, à la passion de la forge et au monde médiéval.

Et il suffit d'observer Pao à l'oeuvre dans son superbe atelier situé en Normandie, pour comprendre qu'il s'agit d'un forgeron particulièrement doué et prolifique. Cet as du martelage ne cesse de produire des lames aux designs somptueux & et bien étudiés.

En marge de son activité principale de coutelier-forgeron, Pao fabrique de superbes casse-têtes aux design originaux, robustes, destinés à des usages intensifs.... L'aspect tribal de ces beaux casse-têtes en bois de bubinga*, n'est pas dépourvu de charme !

Récemment, un de ces amis véritable m'a fait la gentillesse de m'offrir le modèle Pelican, maniable à merveille...
Pao sera présent au prochain S.I.C.A.C qui se déroulera les 2&3 octobre 2009 à la Maison de la mutualité, à Paris.

* Bubinga : variété trés dure de bois africain issue du Gabon ou du Cameroun.
Pao , son site, ses lames, ses bijoux & objets d'art :
tél: 06.60.76.47.04

mercredi 26 août 2009

Canterbury of New Zealand.

Une efficace protection
empruntée au rugby...

Angle n°4 de haut
en bas avec un
Delica trainer...
Depuis 1904, la légendaire marque néo-zélandaise équipe les nations les plus prestigieuses du monde du rugby. Au delà d'une qualité irréprochable de confection & d'assemblage de maillots de match et d'entraînement, l'équipementier a su élaborer toute une gamme de protections à l'image de la rudesse des engagements d'un sport tel que le rugby (que je qualifierai comme mon premier "sport" de contact en l'occurrence !).
En matière de combat au couteau, l'importance des protections d'avant-bras est primordiale. Et il s'agit de trouver le bon compromis entre protection, liberté de mouvement et longévité à l'usure.

Les participants aux stages A.C.D.S. * connaissent bien ce type de particularité.

Les protections d'avant-bras Canterbury sont élaborées en néoprène et constituent une parfaite protection pour l'entrainement au combat au couteau. Ergonomiques et agréables à porter, elles s'intégrent parfaitement aux mouvement et à l'action. La sensation du contact avec un couteau d'entrainement (lames "trainer" acier ou caoutchouc), demeure alors réaliste & supportable au fil des drills* et des heures d'entrainement.

Ces protections bénéficient également d'un traitement anti-microbien (non négligeable dans la moiteur des salles d'entrainement), et d'un assemblage résistant à l'usure, pourvu d'une appéciable surface de contact.


*A.C.D.S. : L'Académie du Couteau et de Défense en Situation, dirigée par Fred PERRIN


* Drills : répétitions de gestes techniques destinés à être assimilés.

CANTERBURY OF NEW ZEALAND : une marque emblèmatique pour un esprit guerrier !

samedi 22 août 2009

Chris Ryan, thrillers d'élite.

L'auteur...
Ses romans...

Chris RYAN est un auteur britannique, qui consacra une dizaine d'années de sa vie au célèbre régiment d'élite, le Special Air Service*, fine fleur des forces spéciales britanniques, de renommée internationale. Spécialisé dans de multiples domaines militaires dont la lutte anti-terroriste, Chris Ryan parcouru le globe et ses différents théâtres d'opération au grès de ses missions et de ses entraînements. En 1994, à l'âge de 33 ans, il quitta le régiment pour se consacrer pleinement à l'écriture, et aujourd'hui ses best-sellers sont vendus & appréciés dans le monde entier.

Son premier roman autobiographique ( Celui qui s'est échappé), retrace l'épopée du commando S.A.S "Bravo Two Zero", infiltré derrière les lignes irakiennes durant la guerre du Golfe. Les membres de ce commando furent exposés à de dramatiques circonstances. Chris Ryan fut le seul à pouvoir s'échapper en réalisant une formidable évasion.

La plume de Chris Ryan est précise et envoûtante, ponctuée d'une savoureuse expérience et d'un rythme trépidant qui tiennent le lecteur en haleine au fil des pages.
Son personnage central, le trés crédible sergent Geordie Sharp , est souvent confronté aux opérations "grises", délicates, officieuses et secrètes qui ne sont pas divulguées au public mais que le S.A.S doit réaliser en toute confidentialité pour défendre certains intérêts.
Geordie Sharp est un professionnel de l'action, redoutable, dôté d'un caractère bien trempé. L'auteur le désigne comme un personnage attachant et profondément humain, avec ses doutes et ses faiblesses, ses inquiétudes et ses espoirs...
Chris Ryan nous fait ressentir au travers de son oeuvre, les différents talents et compétences de ces soldats d'élite, qui n'hésitent pas à engager leurs vies dans des opérations sensibles. L'auteur a l'art et la manière de relater avec talent les détails opérationnels, logistiques, matériels et humains qui ne peuvent être connu que de ceux qui ont réellement vécu "de l'intérieur" ce type d'expérience ! Et pour qui sait lire entre les lignes, Chris Ryan renseigne également le lecteur sur le climat géopolitique, ses décideurs et ses influences sur le contexte international.

Les livres de Chris Ryan sont très sérieusement documentés, le sens de l'action est poussé à son paroxysme, notamment grâce à cette puissance descriptive, devenue la marque de fabrique de l'auteur.
Option Zero, le tout dernier ouvrage de Chris Ryan tient toutes ses promesses !
*Devise du S.A.S : "Who dares win" ("Qui ose Gagne").

Bibliographie :
  • Celui qui s'est échappé.
  • Nom de code : veilleur.
  • Cibles à abattre.
  • Prise de guerre.
  • Stand by, stand by.
  • Option Zero.

Editeur :http://movieplanet.typepad.com/

lundi 17 août 2009

Tops Knives, l'outil des pros.

Mini-tool et maxi
efficacité...
Compacité &
emport...

Sobre & fonctionnel...
Les services de secours et de sécurité ont régulièrement recours à des outils leur permettant d'accéder plus facilement à certains endroits afin d'extraire dans l'urgence des personnes représentant un risque potentiel, ou exposées à une source de danger.
TOPS KNIVES a conçu un mini-outil performant et extrêmement résistant, destiné à répondre aux besoins en matière d'effraction des professionnels. De taille ultra-compacte, le "mini-tool" se décline comme un véritable pied de biche d'appoint doté sur son autre extrémité, d'un brise vitre à toutes épreuves.
La dimension réduite de l'outil (18 cm de long) est inversement proportionnelle à son efficacité. Sa compacité facilite un port dans les situations nécessitant un minimum de matériel, et un maximum de discrétion.
La prise en main de l'objet est précise et sécurisante, adaptée à l'intervention...Ce n'est pas un gadget mais un véritable morceau d'acier trempé étudié pour servir dans de rudes conditions.
La paracorde soigneusement fixée sur le manche améliore grandement le grip et le confort d'utilisation du mini-tool. Des anneaux de caoutchouc renforcent le positionnement de la main pour une utilisation "brise-vitre".
TOPS KNIVES a ainsi su répondre aux nécessités de terrain des pros, qu'ils soient secouristes, urgentistes, agents de sécurité, militaires ou policiers...
L'avantage majeur d'un tel outil réside dans la facilité de son déploiement. Rapide à mettre en oeuvre, porté dans son étui renforcé, dans une poche de vêtement ou de sac, le mini-tool se veut avant tout pratique en situation.
La robuste pointe "brise vitre" est efficiente, pouvant également s'avérer opérationnelle pour creuser, déceler de petits objets dissimulés dans des surfaces solides.
Le pied de biche du mini-tool est idéal pour procéder à des ouvertures délicates & récalcitrantes, ôter des attaches, clous ou dispositifs de fermeture.
Autre avantage du mini-tool : il peut s'improviser en bloque-porte ou en marqueur de roche pour reconnaître un passage (spéléo, passages sous-terrains, identifier des sites, etc..).
Qu'il s'agisse de porter assistance à des automobilistes victimes d'accident de la route, ou d'ouvrir des accès permettant d'atteindre des zones dangereuses & exposées, le mini outil TOPS KNIVES est redoutable d'efficacité !
A noter également que le mini outil est livré avec une clef et une scie disposés dans l' étui nylon.
Vente exclusivement réservée aux professionnels !

Pour plus d'informations sur TOPS KNIVES, adressez-vous à OPS-EQUIPEMENT :
Tél : 09.77.37.59.98.

vendredi 7 août 2009

Eagle Tac, face à l'obscurité !

220 lumens de
puissance...
Reconnaissance en zones
obscures...

En comparaison
avec une Surefire G2...
Une prise en main
remarquable... Rien de tel qu'une lampe compacte et puissante pour venir utilement compléter votre EDC et faire face aux situations imprévues nécessitant une luminosité de qualité...

Que ce soit pour assurer des progressions en zones obscures (interventions), ou pour bénéficier en permanence d'un éclairage d'appoint, le ratio efficacité-encombrement que constitue ce type de lampe est vraiment idéal !

Du fin fond de l'Arizona, EAGLE TAC conceptualise et propose aux professionnels et particuliers, des lampes tactiques ultra-fiables aux finitions soignées, bénéficiant des dernières technologies d'innovation en la matière. Robustes et fonctionnelles, ces lampes n'ont rien à envier à leurs concurrentes, par exemple la non moins célèbre Surefire G2 (65 lumens).

Le modèle P100C2 est une lampe tactique sobre et puissante, revêtue d'un coating en aluminium anodisé et pourvu d'une Led. D'une ergonomie adaptée à l'intervention, et aux activités intensives, sa prise en main est instinctive, rapide et efficace. D'une longueur totale de 10,8 cm pour un diamètre de 21 mm et un poids de 66 g, la lampe est d'une finesse exceptionnelle, idéale en port de poche, facile à extraire et pouvant bénéficier de l'ajout d'une petite lanière ou dragonne. Un dispositif d'attache est fournit par le fabriquant à cet effet (une drisse peut s'adapter à cette attache et permettre un port de cou par exemple).

Idéale en position "contact" dans la main faible pour les pros, ou disposée dans une poche ou dans un sac adapté, prête à l'emploi.

Le commutateur marche/arrêt est précis, pouvant s'ajuster à la pression digitale en mode d'allumage partiel ou total (switch), grâce à un bouton poussoir pourvu d'un grip pratique.

La P100C2 demeure simple d'utilisation, et ses deux modes de réglages lui confère une polyvalence d'usage fort appréciable. Un mode "turbo" intensif lui permet de développer 220 lumens sur une durée de 2 heures. Alors que le mode "normal" pour un usage courant prévoit une intensité de 55 lumens répartie sur 14 heures d'utilisation ! Le flash en mode "turbo" est surprenant d'intensité, le réflecteur est bien performant, propre à aveugler partiellement ou à surprendre un éventuel opposant.

L'extrémité de lampe est dotée de crénelures discrètes optimisant l'aspect "impact-tool" et arme improvisée de l'objet apte à un usage en mode défensif. D'une excellente compacité, la lampe devient alors le prolongement de la main...constituant alors bien plus qu'une simple lampe !

Résistante aux chocs & secousses, bénéficiant d'une étanchéité adaptée à tous types de terrains, urbains, semi-urbains, naturels, et sous diverses conditions climatiques, la P100C2 est la lampe tactique de poche par excellence !

A souligner également, le rapport qualité prix de l'ensemble, très compétitif !

Pour tous renseignements, veuillez contacter la maison OPS-EQUIPEMENT, distributeur exclusif.

tél : 09.77.37.59.98.

Eagle Tac, le site : http://www.eagletac.com/

L'effet "tunnel"

La perception en
vision dite "tunnel"...

Les conséquences physiologiques et psychologiques d'une soudaine confrontation avec l'imprévu et l'inconnu favorisent la survenue, de ce que l'on appelle communément l'effet tunnel.

Le champ de vision se rétrécit inconsciemment, le sujet se focalise sur l'origine et la peur du danger (humain ou situationnel), et fait abstraction de son environnement immédiat, s'exposant ainsi à d'autres risques potentiels (pluralité d'agresseurs, catastrophes en chaîne,etc...) Cette réaction au stress agit dès lors directement sur les performances de l'individu.

Ces symptômes variés et désagréables sont d'autant plus difficiles à gérer qu'ils nécessitent un réel travail sur soi-même pour être appréhendés, limités et endigués. Ainsi les sensations psychologiques peuvent consister en un état de "flottement" ou de "vertiges", une impossibilité de raisonner de façon cohérente, comme si l'inconscient devait rester figé sur le danger. Les réactions physiologiques immédiates s'apparentent à un état de stupeur intense, les pupilles se dilattent, les oreilles bourdonnent, les membres deviennent lourds, comme paralysés, des tremblements peuvent apparaître, la circulation sanguine se centralise sur les organes moteurs. Dans les cas sévères et incontrôlés, il n'est pas exceptionnel de constater des "fuites" organiques...

Les professionnels de l'intervention sont familiarisés au danger, le côtoient au quotidien, en ressentent les symptômes et apprennent à composer en limitant ses effets. Et l'action dictée par l'urgence ne peut souffrir de phénomènes limitatifs inattendus. Il convient donc de favoriser les conditions nécessaires à une perception et à une vision périphérique. La qualité de l''intervention, aussi critique qu'elle soit, en dépend, au même titre que de la justesse de l'action et du discernement qui s'imposent en pareilles conditions.

Pour limiter la surexposition à un danger et pallier aux effets potentiels de la vision tunnel , quelques solutions se déclinent :

  • S'efforcer de prendre conscience de son environnement en observant furtivement les alentours. (le fameux "check" à 360°).

  • Respirer profondément, ou tout du moins s'efforcer de ne pas rester en "apnée".

  • Bouger, même imperceptiblement pour garder le contact avec le sol, et occuper l'espace (gestes et paroles, communication verbale et non verbale).

  • Agir en prenant une décision (dictée ou non par la situation : fuite ou combat), et s'y tenir.

  • Analyser après chaque exposition (pour les pros) comment améliorer vos propres réactions (debriefing), et s'exercer...

  • Éviter de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment pour ceux qui ont le choix !

mardi 4 août 2009

De l'avis des maîtres*

*Petit clin d'oeil à l'ouvrage de B.T. Spalding : "La vie des maîtres".

Régulièrement, les étudiants ou néophytes s'interrogent sur l'existence et la réalité des "maîtres" en arts de combat comme dans bien d'autres domaines...Attention aux pièges et mystifications... Avis à la population, qu'est-ce qu'un maître ?

Lorsque l'on étudie une voie et que l'on décide de s'y consacrer intensivement, il est possible de commettre quelques erreurs pouvant s'avérer parfois initiatiques, parfois fatales.
Ce texte s'adresse aux personnes qui à défaut de perdre du temps et de l'énergie, préfèrent s'orienter, s'affirmer vers une pratique leur permettant de mieux comprendre et entreprendre une discipline qu'ils souhaitent embrasser à travers un enseignement de valeur, unique.
Les maîtres ressemblent rarement à l'image que l'on peut s'en faire, et leurs spécialités en font des "réservoirs" de talent et de connaissance qui ont le devoir de transmettre comme bon leur semble tout ou partie de ce dont ils ont hérité, de façon innée ou acquise.

Les arts de combats et le "milieu" assez fermé de la self défense ou de la sécurité personnelle n'échappent pas à cette règle, et dès lors que les premières années de pratique se cumulent, il devient nécessaire d'évoluer à force de prise de conscience et de rencontres.

Pour ce faire, certains vecteurs d'apprentissage existent tels que les livres, le net ou les vidéos, mais rien ne peut remplacer l'expérience réelle passée auprès d'un véritable professeur détenteur d'un savoir qu'il maîtrise et qu'il distille à ceux qui ont la chance de l'approcher.

Les maîtres que j'ai eu la chance de rencontrer n'ont rien du cliché habituel.... Ils sont là, cools et abordables, sensibles et attentifs à ce que l'on peut percevoir de leur art. On peut s'entraîner de la même façon durant des années sans se rendre à l'évidence de ne pas évoluer, et en imaginant néanmoins devenir plus fort, fort dans sa pratique et dans sa tête. Mais le rôle de ces maîtres est justement de tout remettre en question pour solidifier une base et acquérir un savoir-faire, un tour de main, une imprégnation totale de l'art qu'ils nous livrent à bon escient. Une telle relation ne peut s'entreprendre qu'en toute plénitude et sans concessions. Et ce n'est qu'en tatillonnant & en trébuchant dans la bonne direction qu'on fini par découvrir de nouveaux horizons méconnus...et étendus.

Bref, dans le doute, prudence !
Mais si vous pensez avoir affaire à un maître dans son domaine, faites lui confiance pour ne pas avoir à choisir entre vivre dans l'inquiétude du lendemain et les espoirs d'un avenir meilleur !