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lundi 25 avril 2011

A l'ombre de la source.

Croire en soi, oser fortifier ses
branches à la source...



"Rien n'est vrai, tout est permis" Le Gipsy
Marini/Smolderen

La capacité à se défendre pour un individu lambda est une qualité intrinsèque, quelque peu enfouie et endormie, mais belle et bien présente au sein de nos cellules les plus primitives.

Avec un peu de bon sens, il suffirait de "croire en sa self" pour s'affranchir de toute théorie vaseuse, de pratique erronée, figurative ou illusoire.
Comment vivre dans la crainte, dans le doute ou dans l'intolérance sans être dans la mesure d'assurer sa subsistance, sa survie et celle des siens. Des tas de gens, des victimes survivent et dépassent leurs limites sans n'avoir rien pratiqué de similaire à la sécurité personnelle. Cela s'instruit, certes, mais je dirai surtout que cela s'assimile et ne s'ingurgite pas à la va vite entre deux vannes sur un tatami dans un salle de sport, à grand renfort de monnaie sonnante & trébuchante.
Un individu nuancé peut à la limite s'efforcer de vaincre ses faiblesses, il s'en trouvera ainsi plus fort et disposé à affronter son quotidien, les difficultés, les épreuves...

Notre milieu, celui dont nous causons à longueur de forum, de livres, d'articles et de discussions, ne peut souffrir de constats dogmatiques ni de pensée unique.

Comment peut on affirmer (et enseigner) des règles de conduite à ses élèves sans être soi même expérimentateur ? Et c'est en cela que la plupart des messages actuellement délivrés par les spécialistes, tendent à induire en erreur. L'attrait de la self défense engendre une dichotomie en terme de résonance et de répercussion sur les élèves, livrés à eux mêmes dans ce marasme. Seuls quelques véritables enseignants prodiguent encore une transmission de qualité, utile et transposable à d'autre domaines, comme il se doit.
Mais ô combien ?

Quelle est la raison fondée d'enseigner ?
Ici, nous abordons des sujets de défense personnelle, de sécurité (urbaine, voyage, rando...) et de vigilance citoyenne (être attentif à son environnement pour mieux l'appréhender et évoluer avec sérénité), mais de nos jours, qui instruit par passion et envie de transmettre ?? Peu au regard du nombre croissant d'école, de ramifications, et de cours "offerts", proposant des contenus aussi évocateurs que les lessives qui lavent plus blanc que blanc. Cela peut prêter à sourire d'un point de vue extérieur, mieux vaut d'ailleurs s'en divertir en ce sens puisque cela reste du spectacle. Là où le bas blesse c'est que certains se prennent tellement au sérieux qu'ils en oublient la superficialité des matières qu'ils enseignent.
Je l'ai dit et je le redis, un enseignant sincère et performant n'a pas besoin de publicité pour faire parler de lui et remplir ses cours, et s'il fait le choix d'en vivre, ce sera bien souvent au détriment d'une qualité. Pour bien enseigner il est primordial de soi même revenir s'abreuver à la source de temps à autre.

Comment peut-on avoir la prétention de demander de l'argent à des élèves pour leur apprendre à se défendre...sans leur apporter de réponse formelle ? On laisse supposer, on conditionne, on communique commercialement, on vend du principe, des gadgets et des "goodies", mais ne trouvez-vous pas qu'il y comme un goût amer dans votre bouche de pratiquant si à l'issu d'un stage de self défense, vos incertitudes deviennent croissantes ?
Le seul problème, c'est que peu d'élèves confirment la règle. Les faibles retours d'expérience, les évitements et résolution de conflit sont difficilement quantifiables au regard du nombre de stagiaire qui découvrent et pratique une discipline pour de multiples raisons, et ceux qui vivent des moments de vérité auraient tout aussi bien pu s'en sortir avec leurs propres ressources, car c'est bien de cela dont il s'agit, de ressource, rien d'autre...

Croyez en vous, abreuvez vous à la source et surtout pratiquez, pratiquez, pratiquez ! Ce sera la seule façon de développer vos qualités pugilistiques et de faire (re)sortir l'instinct animal (reptilien) qui sommeille en vous. Une once de pratique vaux mieux qu'une tonne de théorie.

Entendez, d'une oreille, lisez d'un oeil, et observez attentivement... Quand vous serez en contact avec la source, votre corps vous le fera comprendre, votre esprit sera calme et réceptif, et tous vos "indicateurs" se synchroniseront ;-)

Comptez sur moi pour les piqûres de rappel !!

vendredi 22 avril 2011

Tactical Messenger, sacoche urbaine.

Messenger bag sur le terrain...
Habillage "urbain"...
Capacités d'emport...
Déploiement...
M.O.D.
Idéale pour transporter vos équipements favoris, des plus technologiques et tactiques en passant par les "essentiels", la sacoche "Messenger of Doom" de chez Hazard 4, saura répondre à vos exigences de déplacement et de rangement pratique, et ce dans la plus stricte intimité de vos activités.

Nouvellement arrivée sur le marché de la bagagerie tactique, la marque Hazard 4 décline plusieurs gammes d'équipements qui tendent à rivaliser d'ingéniosité et de praticité pour le transport de vos objets favoris, laissant une place de choix à tout ce qui concerne le fameux concept d'Every Day Carry.

Cette sacoche de type messenger bag offre un volume assez étonnant, permettant de disposer un ordinateur portable, divers cahiers, livres ou documents de formats A4 ou plus grands.
Doté de trois compartiments principaux indépendants, la sacoche Hazard 4 se porte en bandoulière auto-ajustable, renforcée d'une épaulière souple et confortable.
L'un des compartiment rivalise d'emplacements tactiques, de glissières, pochettes, porte-carte, pochettes à velcro. Idéal pour y disposer votre propre E.D.C . en toute sécurité !
Le compartiment central peut accueillir une capacité plus importante de matériel, ordi PC de taille normale, quelques vêtements, en fonction de vos activités du jour...
Le troisième emplacement est plus adapté à l'insertion de livres, classeurs, documents.
A noter que sur la face externe du compartiment"E.D.C." de la sacoche, plusieurs attaches molles , patchs en velcro et pattes de boutonnage sont disposées afin d'agrémenter la sacoche de divers équipement additionnels si nécessaire.

Une autre particularité du Messenger of Doom et sa capacité à rester "low profil" quelques soient les circonstances, dans le métro ou dans la rue, exposé à la foule, en réunion ou lors de formations diverses.
En effet, une ingénieuse protection amovible de type rabat est prévue pour recouvrir efficacement et discrètement l'ensemble du messenger bag, le rendant neutre et passe-partout aux yeux des profanes.

Ce rabat amovible est particulièrement épais et résistant (tâches, salissures, projections, abrasions...), de plus il est muni d'un emplacement accessible par zip afin d'y loger les objets les plus utiles & rapides à atteindre.

Les professionnels ne seront pas en mal de pouvoir loger armes (G 36, armes de poings, chargeurs) & matériel d'intervention tactique dans ce sac robuste aux multiples facettes, élaboré pour vivre et (en)durer !

Caractéristiques :
Dimensions : 45 de longueur pour 14cm de largeur et 32cm de hauteur
Poids : 1645 grammes.
Composition : Cordura Dupont 1000 deniers.

Pour vous procurer un messenger of doom, une seule adresse :

4 rue Louis Lejeune / Porte d'Orléans
Montrouge 92 120
Tél : 01.49.85.69.35

dimanche 10 avril 2011

L'âme VENDEDOUK & interview de Fred Perrin

Belle plante...

Un profil mauresque...
Ergonomie soignée...

Un pliant d'exception...


Fred Perrin est de retour avec une nouvelle production coutelière issue d'une fructueuse collaboration, à la connotation mauresque...

La Vendedouk possède tous les attributs d'un pliants régional aux doux accents de tradition, de châtaignes et de cigales. Au delà d'un symbolisme quelque peu prégnant, l'âme de la Vendedouk réserve de belles sensations à l'utilisation.
Parfait en couteau d'appoint, de bricolage ou de repas, la Vendedouk offre toute une palette de possibilités... Sa lame au charme envoûtant le prédispose à quantité de menus travaux dont il s'acquittera fièrement.

D'un esthétisme soigné & recherché, la lame comporte des motifs tribaux aux entrelacs bien caractéristiques. Le manche quant à lui, est orné de la célèbre forme triangulaire figurant l'île de beauté.
D'une longueur totale de 20 cm, pour une lame de 9 cm de long et de 1,8cm à son point le plus large, la Vendedouk est un couteau pliant compact, à l'ajustement précis. Le déploiement de la lame à "cran forcé" est particulièrement fiable et offre une résistance très convenable à l'usage dans le temps.
La pointe de la lame en Xc 7O est redoutable, aisée à ré-affûter.
Une bélière orne discrètement la base du manche, idéale afin de la pourvoir d' une dragonne en paracorde.

Difficile de trouver un rapport qualité prix aussi intéressant pour un pliant de conception et de fabrication 100 % françaises, et difficile également de pousser la Vendedouk dans ses derniers retranchements et de constater à quel point il est conçu pour servir et durer, au grès de vos besoins et en fonction de vos activités.

Mais, si vous le voulez bien, laissons Fred Perrin prendre son marteau et son burin afin de nous faire l'amitié dans ces colonnes, de présenter cette superbe Vendedouk :

Salut Fred, peux tu nous en dire davantage sur les origines de la vendedouk, comment naquît ce couteau ?

Tout d'abord je dois te préciser que la Vendedouk est le résultat d'une oeuvre collective, composée de plusieurs ingrédients aux saveurs subtiles : des corses, un thiernois, une "forgeronne" d'art et moi même.
Pour les corses, il s'agit de Laurent Bellini et de Julien Moroselli, tous deux des couteliers customs...
Le thiernois n'est autre que Pierre Cognet, de la célèbre manufacture de couteau Cognet, plus connue sous le nom affectueux de la "Douk Douk House" !
La ferronnière d'art est la non moins talentueuse coutelière custom Elsa Fantino que tu connais.
Et puis ben moi c'est moi...

De quelle façon germa cette idée de Vendedouk ?

Lors d'une soirée en Corse, Laurent, Julien, Elsa et moi arrivions au constat que trop de produits d'importation étaient vendus en tant que simples souvenirs sur l' île de beauté. Mais réaliser de véritables couteaux customs sur l'île est une chose, et force et de constater que c'est sûrement le département français où il y la plus de couteliers customs...Cependant, sur place il n'y a pas de fabrication en série, alors l'idée nous est venue d'élaborer un couteau pliant entièrement réalisé en France.
Alors nous avons envisagé de le faire élaborer à Thiers, la capitale du couteau, qui possède une histoire intimement liée à ce type de production.
Et de plus il est a souligner que dès le XIXème siècle, des tonnes de "Vendetta" furent réalisées à Thiers, pour la Corse.
La maison Cognet s'imposait dans notre choix pour différentes raisons :
La qualité de leurs produits popularisée par le Douk Douk mais également par un rapport qualité / prix extrêmement compétitif.
Guy Cognet est le papa de Pierre et fut l'un des grands pourvoyeurs de matériel et de fournitures pour nos amis corses. Guy Cognet fut donc à l'époque, le précurseur de toute une génération de couteliers implantés sur l'île.
A la suite de notre projet, il fallut bien entendu rendre visite à Pierrot Cognet afin de lui présenter l'idée et d'éveiller un éventuel écho...Sa réponse ne fut pas tardive et il fut enthousiasmé par le projet de décliner une version industrialisée de la Vendetta à la sauce Douk Douk !
Le choix du pliant s'orienta rapidement vers un modèle classique à ressort. Mais il fallait encore le dessiner, élaborer un design original symbolisant la Corse...Après plusieurs tergiversations, l'idée vint tout naturellement...Quelle est l'image du couteau Corse au yeux du grand public ? C'est la Vendetta, alors "vendettons" !!

Pourrais tu nous résumer les particularités de ce pliant, à quels usages le destines tu principalement ?

Le design n'a a proprement parlé rien de très novateur. Il s'agit d'une forme de Vendetta revue pour être réalisée selon la fabrication que nous avions choisie.
La composition du manche est en tôle éprouvée depuis des lustres par la manufacture, qui recouvre un ressort. Ceci à l'avantage de protéger le dit ressort. La lame est en acier Xc 70. UNe bélière en extrémité de manche est aussi disposée. Bref à l'issue nous avons une Vendetta réalisée comme un Douk Douk, d'où l'appellation "Vendedouk".
Concernant l'usage, il peut aussi bien convenir en tant que couteau de poche pour les activités de bricolage, le casse-croûte ou la cuisine...La niche de marché visée concerne avant tout les amoureux de la Corse, les amateurs de Douk Douk et de Vendetta, et tous les autres fanas de lames simples à prix abordable...

Fred, peux tu nous évoquer selon toi, les principales caractéristiques d'un couteau pliant destiné à un usage quotidien ?

Un bon couteau utilisable au quotidien doit être en mesure de répondre à tous les travaux de coupe et de perforation nécessaires.

Et au sujet des modes de ports, que préconises tu pour ce type de pliants à vocation utilitaire ?

Pour la Vendedouk, j'ai une préférence...J'aime bien la glisser dans ma poche arrière avec un petit empiècement en kydex relié à mon passant de pantalon par une drisse. Cela me permet de glisser le pouce dans la drisse, ce qui extrait l'étui la poche et me permet de saisir la Vendetta de façon assurée.
Ce même système facilite un port autour du cou ou en travers du torse, suivant la tenue du jour.
L'étui classique en cuir peut encore être porté à la ceinture, offrant une protection du couteau, et le préservant d'éventuelle poussière ou de détritus pouvant encombrer le mécanisme.

La Vendedouk est ton premier pliant produit de façon industrielle en collaboration, peux tu nous dire si d'autres modèles suivront ?

Oui, il s'agit bien du premier pliant de ce type entièrement réalisé en France. J'ai bien entendu d'autres idées de projets, reste à savoir s'ils seront réalisables...

Quels conseils d'entretien pourrais tu prodiguer à nos lecteur concernant la vendedouk ?

Si possible, opter pour un mode de port avec étui, utiliser la bélière afin d'y accrocher une dragonne, nettoyer l'intérieur de temps à autre et bien huiler l'axe de la lame.
A l'usage, la lame va se patiner. Si elle est légèrement huilée, elle ne rouillera pas...l'usage du casse-croûte et des tartines de beurre reste une valeur sûre !

Peux tu évoquer tes projets à court et moyen terme pour nos lecteurs, sans dévoiler d'éventuelles confidences ?

Effectivement, j'ai dans l'idée de mener à terme plusieurs projets de couteaux fixes en série.
Je vais également me faire plaisir sur des customs de mon cru...
Au delà de mes classiques, je continu à chercher des solutions à la multitudes d'usages que présente cet outil de liberté qu'est le couteau.
A bien y réfléchir, le couteau est tout de même le seul outil que tous les humains, quelque soit leur origine ou leur milieu social ont en commun, et partagent, qu'ils soient SDF ou milliardaires...

Merci à toi, Fred, pour le temps passé à répondre à ces questions, et à très vite pour de nouvelles aventures !


"Lancée à toute vapeur, la locomotive "Fred Perrin" n'est pas prête d'arrêter sa course... "

Et pour vous procurer la Vendedouk :
Sur le site Bladecraft