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mercredi 21 décembre 2011

Maxpedition Proteus & Traveler, combinaison gagnante !






Bon nombre d'entre vous, fidèles lecteurs, savez à quel point je suis féru de sacs et de sacoches tactiques, toujours à la recherche du sac à dos le plus innovant, le plus pratique et le plus robuste.

Lors du dernier salon Milipol, le stand Maxpedition était dignement représenté par son directeur, Tim, qui n'hésitait pas à mettre en avant la modularité de ses équipements, à la pointe des nouvelles technologies en matière de membranes, confections et tissus de fabrication. Loin des clichés habituels "Maxpe" sait parfaitement surfer sur le credo de l'innovation tout en respectant une charte de qualité rarement égalée.
Je n'ai pas encore testé tous les modèles de la gamme Maxpe, mais je ne compte plus le nombre de sacs, pochettes et sacoches que j'ai pu utiliser, que ce soit dans mes activités professionnelles ou de loisir.

Parmi toutes ces références, deux modèles ont récemment retenu mon attention, il s'agit du PROTEUS & du TRAVELER DELUXE.
Le Proteus est un petit sac aux dimensions idéales pour être disposé à l'intérieur d' un sac à dos de 35 ou 40 litres, pour des activités à la journée, ou arrimé à un sac à dos de plus grande contenance. Le Proteus devient rapidement un sac indépendant si nécessaire, dans lequel il est facile de loger un kit de survie & de première urgence, une lampe, une pince Lethearman, des gants, des médicaments, de la paracorde, des réserves énergétiques, etc...
Une solide ceinture permet d'ailleurs de le porter à la ceinture, dans le creux des reins. Personnellement, si j'ai besoin de parcourir de la distance et de franchir des obstacles, je préfère le porter en diagonale sur une épaule.
Deux poches ventrales principales et deux poches latérales suffisent à compartimenter l'essentiel. Une poignée renforcée "grab & go" favorise les départs impromptus dans les situations d'urgence.
J'utilise principalement ce sac en complément, avec mon kit principal de secours à l'intérieur.


Le Traveler Deluxe est une extension du Traveler classique, à savoir cette pochette de cou très pratique permettant de voyager ou de faire des activités outdoor avec vos docs importants autour du cou !
Cette version donc plus complète, offre six pochettes de rangements dont deux transparentes et quatre espaces portes-stylos ou accessoires de même format.
Les emplacement sont essentiellement dédiés à l'emport de documents d'identité, passeports, badges ou cartes professionnelles, billets de voyage et de banque, cartes de crédit, pass,  clefs usb, monnaie, petit outil tranchant, pansements, compresses...au rythme de votre imagination et de votre sens minimaliste. 
Sous une chemise ou un pull, le Traveler Deluxe est relativement discret et confortable avec ses deux systèmes de cordons auto-ajustables.


Idem que pour le Proteus, ce que j'apprécie avec le Traveler Deluxe, c'est cette capacité à la fois d'auto suffisance quand on ne souhaite pas s'encombrer, et de complémentarité avec d'autres modèles de la gamme. Un Traveler Deluxe bien composé trouvera aisément sa place dans la plupart des sacs Maxpe, prêt à être porté au cou avec le strict nécessaire si besoin est...

Généralement lorsque l'on me demande conseil ou que l'on m'interroge sur la sempiternelle question du meilleur sac à dos tactique, j'argumente en trois points successifs :

Primo : tout dépend de l'usage que vous aurez de votre sac, des conditions dans lesquelles vous l'utiliserez et de la nécessité ou non d'avoir une capacité d'emport pratique et astucieuse.

Secundo : votre budget déterminera la légitimité de votre démarche. Un sac à dos "classique" à 50 euros peut très bien répondre à vos besoins, alors qu'un sac à dos "tactique" à 130 ou 150 euros vous offrira des capacités si ce n'est insoupçonnées, parfois superflues voire inutiles.

Tertio : posez-vous la question suivante : est-ce que mon sac à dos peut à la fois me permettre de faire du tourisme, différentes activités urbaines ou "outdoor", de la moyenne rando engagée et de porter à volonté pendant longtemps mes équipements habituels ? Si la réponse est non c'est que vous n'avez toujours pas trouvé le sac à la modularité idéale !

Maxpedition continue donc à nous présenter des équipements robustes, prévu pour des usages intensifs et sans concession, alliant le détail de la perfection à l'originalité des formes et des capacités de portage.

Pour vous procurer ces produits :
Magasin U.S.M.C
Porte d'Orléans, 4 rue Louis Lejeune, 92120 Montrouge, tél : 01.49.85.69.35.


lundi 12 décembre 2011

Salon spécial "Fred Perrin & Cie"...




Je porte à votre attention la tenue prochaine d'un salon du couteau "confidentiel", d'un genre très particulier puisqu'il réunira autour de Fred Perrin de nombreux collectionneurs, acteurs & professionnels de la sécurité qui découvriront les toutes dernières créations du maître coutelier...mais pas uniquement.

Et pour l'occasion, tout le "clan" habituel répondra bien entendu présent : Elsa Fantino, Paolo Simoes, Emmanuel Amoreau "Nikaïa sheaths"et Bastien Coves "Bastinelli Creation", présenteront également leurs oeuvres avec tout le savoir faire et la créativité qui les caractérisent.

Amateurs de belles lames, passionnés de matériel tactique et d'équipements professionnels, rendez-vous dans la bonne humeur chez Seibuten, boutique spécialisée récemment relookée,  le samedi 17 décembre 2011 entre 10h et 20 h.

D'ores et déjà nombreux sont ceux qui feront le déplacement jusqu'à Saint Maur des Fossés, au plaisir de vous y retrouver pour échanger !

dimanche 4 décembre 2011

5.11, la voie du COVRT 18








Amateur de sac à dos dits "tactiques" depuis de nombreuses années, je dois dire qu'avec le 5.11 COVRT 18, j'ai trouvé l'un des sacs les plus polyvalent et pratique qu'il m'ai été donné jusqu'à présent de tester.
Tout d'abord, je dois reconnaître que j'ai eu un mal fou à m'en défaire, ne serait-ce que pour réaliser les photos de cet article, ce sac est conçu pour vivre, endurer, arpenter le terrain, que ce soit dans un contexte citadin ou dans la pampa.

La première impression à l' essai, fut le confort et la légèreté de ce sac à dos. très agréable à porter sur les épaules, les bretelles sont majestueusement confortables, s'ajustent avec précision, les réglages s'opèrent très facilement même avec des charges lourdes.
Car la particularité de ce sac tient principalement dans son potentiel de portage. En mode classique, il constitue un sac à dos normal, très "low profil", discret et commun. Seul un oeil averti pourra le distinguer d'un autre sac à dos de production plus commune.

Observons quelque peu les spécificités & atouts de ce sac "COVRT 18" de chez 5.11 :

Confectionné en nylon 500 denier déperlant, ce sac est aménagé d'un harnais particulièrement efficace pour être transporté tout au long de la journée sans ressentir de gêne ou de poids trop conséquent.
Le degré de finition est soigné, les boucleries sont en Duraflex, les glissières YKK sont résistantes et fluides, aisément ouvrables avec une seule main.

La poignée centrale de portage est large & revêtue de néoprène, pour une meilleure préhension. Cette poignée n'a pas été pensée à la légère, elle tout bonnement très pratique dès qu'il s'agit de porter son sac à la main, voire même à deux mains, bras le long du corps, par exemple dans les heures de fortes affluences dans les transports en commun. Pour les habitués des Kettlebells, cette façon de maintenir votre sac à dos par la poignée vous semblera bien familière ;-)

Les brettelles sont équipées sur leurs façades de bandes Velcro solides et discrètes, dans la tonalité de coloris du sac, favorisant l'accroche ou la suspension de divers équipements supplémentaires, vraiment pratique en cas de nécessité.

Le dos du sac est en nylon mesh renforcé micro-aéré, souple et molletonné, pour un confort optimum même lorsque le sac à dos est chargé au maximum de ses possibilités. Les documents, livres, y trouveront une place de choix tout en étant rapidement accessibles.

Deux poches latérales plus classiques permettent de loger bouteilles d'eau, gourdes Nalgene ou tout type d'équipement, principalement pour la randonnée, les vacances etc...

Sur le dessus du sac à dos, une petite poche pratique d'accès est idéale pour disposer vos objets les plus courants, (clefs, Kleenex, petit outillage, sérum physio, pansements, désinfectant, médicament, cartes pass....)

Une autre poche destinée à accueillir des lunettes se révèle également fort pratique et logeable.
Mais la singularité du sac 5.11 COVRT 18 réside dans sa poche principale externe, qui s'ouvre rapidement pour laisser place à en deux temps trois mouvements à tout un espace purement tactique, doté de nombreuses attaches "Molles", permettant par exemple à l'équipier "suiveur" d'avoir instantanément accès à tout type d'équipement préalablement disposé.

Cette idée de complémentarité est assez unique chez les fabricants de sac à dos tactique pour être soulignée, à l'étude des détails du COVRT 18, on ressent bien qu'il a été conçu pour répondre à des besoins fonctionnels.
A souligner l'aménagement d'un conduit destiné à accueillir un Serflex d'une façon extrêmement discrète, tout en demeurant accessible d'une main, le sac toujours à dos !

Lorsque cette poche externe n'est pas rabattue en mode "intervention", elle donne accès à un autre espace externe, plus restreint mais accessible facilement, même lorsque le sac à dos est porté. Cette pochette est accessible de façon ambidextre.

Après avoir détaillé l'aspect externe de ce sac 5.11, revenons un peu sur l'aménagement intérieur....
Et là, on s'aperçoit rapidement du potentiel de contenance. Un emplacement spécifique pour ordinateur portable, deux poches zippées d'aspect "grillagé" pour une meilleure visibilité, et surtout la possibilité de compartimenter des vêtements, équipements de sport, livres & document, en plus de votre matériel de terrain ou "tactique" !

Ce sac à dos offre une capacité surprenante, qui alliée à une résistance et une solidité à toute épreuve, en font l'un des sas à dos tactiques les plus polyvalent du moment, puissent d'autres fabricants s'en inspirer...

Si vous êtes professionnel de la sécurité, avec une impérieuse nécessité de transporter nombre d'équipements durant votre vacation ou votre mission, ou simple amateur d'esprit tactique désireux d'avoir un sac particulièrement robuste et fonctionnel, ce sac à dos est fait pour vous !

Pour vous procurer le sac à dos 5.11, une seule adresse sur Paris : TERRANG

Et pour découvrir le magasin TERRANG le plus proche de chez vous.

Remerciements pour la réalisation de cet article : Clément et Jess Plaiter, patron de Terräng-MP Sec.

samedi 26 novembre 2011

Rapidité & fluidité : le combat des chefs !


L'emblématique Abraracourcix, Chef du village des irréductibles, sous la plume et le pinceau des géniaux René Goscinny et Albert Uderzo, illustrera à merveille le fil de pensée de cet article.

Bien souvent, dans les arts martiaux, classiques, traditionnels, synthétiques (choisissez !), on évoque la rapidité d'action et la fluidité de mouvement, qualités pugilistiques indéniables devant impérativement faire partie de l'arsenal du combattant.

Selon un avis très personnel, la rapidité est une notion toute relative qui s'entretient mais ne se cultive pas facilement, on l'a au départ et on l'explore, mais on de l'acquiert pas par simple entraînement.
Alors doit on rechercher cette rapidité pour être en mesure d' atteindre coûte que coûte l'adversaire, ou s'agit-il d'être rapide pour dépasser la vitesse de la lumière ??
Rassurez vous, pour celles et ceux qui ne se considèrent pas ou peu rapides, l'objectif à atteindre n'est pas la façon de faire mais la façon d'arriver à ses fins, d'être là au bon moment sur sa cible quand on le décide...
En combat de survie, en mode "rue", la meilleure technique mais qui ne touche pas sa cible n'aura pas l'effet escompté et une efficacité toute relative.
En revanche une manière de faire, un "tour de main" pourrait-on dire, déclenché lentement mais sûrement, avec "doigté" et précision, touchera inévitablement, et permettra aisément d'enchaîner : neutraliser, immobiliser ou privilégier la fuite.

Les pratiquants qui ont l'habitude d'évoluer dans la rue, dans la cité et de gérer des mouvements de groupe, de foule, avec des personnalités agressives, hostiles, difficiles, savent pertinemment, inconsciemment quel placement, attitude, langage à NE PAS adopter... Le reste vient tout seul, l'instinct de survie dictant l'instinct de fuite, le contraire n'étant pas toujours vrai !

La fluidité ne s'obtient ni en salle devant un glace avec un fond sonore, ni en répétant inlassablement des drills / séries techniques en se regardant le nombril.

La fluidité c'est la capacité à déclencher la bonne attitude-réaction au bon moment, que l'on soit épuisé, surpris, vulnérable, exposé....La fluidité est une étincelle qui ne surprend pas que l'agresseur. Dites vous tiens, comme c'est étrange la façon dont j'ai réagi à ce stimuli d'agression...Et si vous êtes encore là et en bonne santé pour en parler c'est plutôt bon signe. Un peu comme un départ de coup de feu qui surprendrai le tireur...et qui toucherait la cible avec précision.

Actuellement bon nombre de professeurs vendent du rêve, de l'illusion, du bien être à court terme à leurs élèves, et sont incapables de dispenser un discours clairvoyant et cohérent sur leur propre pratique, souvent teintée d'occultisme nauséabond, de mysticisme de bas étage, et de manipulation de maître. Ceux là seraient pitoyables à observer lors d'un moment de vérité, forts en palabres mais rarement capables dans la vraie vie de transposer leur vision du combat au sens de la réalité non-ordinaire.

Dans les sphères "valables"des arts martiaux, tout le monde fini par se connaître et à s'apprécier plus ou moins, posant les jalons de cette reconnaissance sur des valeurs telles que la sincérité, la pureté de la pratique et la volonté désintéressée de transmettre autre chose que du mensonge.

Encore une fois, posez vous la question de ce que vous souhaitez vivre et assimiler à travers votre pratique, et de ce dont vous avez réellement besoin... Rapidité & fluidité, une fois expérimentées prévaudront à bon nombre de conseils déplacés, destinés à vous faire rester dans une discipline trop longtemps, sans résultats probants.

En échangeant très récemment avec d'anciens pratiquants toujours actifs et réactifs, nous pensions à Henry Plée*, celui par l'intermédiaire duquel beaucoup se mirent en chemin...
D'ailleurs, je ne saurai trop vous inviter & vous inciter à lire et relire les ouvrages d'Henry, une source pure & inaltérable, à la racine de plusieurs Traditions !

Rapidité & fluidité dans l'action et dans les mots mais aussi dans la pensée, dans le message que l'on dispense lorsque l'on se revendique (qui parte d'auto-proclamation ?) d'un courant de pensée, d'une école ou pire encode d'une pseudo tradition invérifiable... Soyez créatifs, penser par vous même et ne laissez personne vous mystifier !

A cet effet, ce cher Henry Plée (bon d'accord, un article entier lui sera consacré prochainement !), citait dans l'une de ses croustillantes et lumineuses chroniques : "On peut mentir une partie du temps à tout le monde, on peut mentir à une partie du monde tout le temps, mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde."


*Henry Plée est la figure de proue des arts martiaux français, ancien parmi les anciens, il a sublimé la pratique martiale et brillamment décortiqué les rouages de la psyché humaine, sans doute un des plus remarquable homme que j'ai pu lire et rencontrer.


Ses ouvrages phares :

lundi 14 novembre 2011

Bear GRYLLS, itinéraire & interview !

Comment ne pas évoquer le phénomène Bear GRYLLS, "Man Vs Wild" ou "Face à la Nature" dans ces colonnes, et bien voilà qui est chose faite !

L'individu est animé d'une passion dévorante pour la survie, les grands espaces et la nature. Son objectif est de démontrer en quelques situations extrêmes, comment se tirer d'un mauvais pas tout en adoptant une attitude positive, des techniques probantes et en apprivoisant les spécificités du terrain, aussi hostiles et rudes soient-elles.

Edward Michael Grylls naquit en 1974, marié, père de deux fils, ancien militaire au service de Sa Majesté, affecté au non moins célèbre S.A.S. entre 1994 et 1997, il a suivi des formations et des entraînements sous les latitudes les plus rudes et dans les conditions les plus extrêmes.
Au registre de ses activités de militaire, on peu recenser les spécialités suivantes : 
Combat à mains nues, instruction de guerre sur des théâtres d'opération désertique & enneigés, techniques de survie, parachutisme opérationnel, conduite furtive, maniement d'explosifs...
Nous l'aurons compris, Bear (ce surnom lui fut attribué par sa soeur dans sa prime jeunesse), n'est pas un novice opportuniste qui a attendu de voir la lumière pour se propulser au sommet des audiences sur son credo.

Cet aventurier de l'extrême a même poussé le paroxysme jusqu'à franchir des sommets parmi les plus hauts de la planète, tels que le mont Amma Dablam dans l'Himalaya, ainsi que le mont Everest. Détenteurs de plusieurs records & performances sur terre, sur la mer et dans le ciel, il n'en fut pas moins victime de quelques accidents sérieux lors de ses activités & expéditions. Bear a toujours trouvé la ressource nécessaire pour surmonter ses blessures, se reconstruire et se remettre d'aplomb si j'ose dire, afin de repartir aussitôt à l'aventure. Ces qualités réunies en font un sacré optimiste doté d'une rage de (sur)vivre à toutes épreuves !

Bear Grylls est de la trempe de ceux qui ne renoncent pas facilement devant l'adversité, toujours enclin à éprouver et repousser ses propres limites.

Soutien indéfectible de plusieurs associations & opérations caritatives, il est conscient de l'image qu'il incarne et véhicule aux yeux du grand public peut influencer, aider, motiver, et soutenir les gens qui doivent surmonter des épreuves tant morales que physiques.

Après nous être arrêtés sur la personne, revenons un peu sur l'oeuvre si vous le voulez bien.
Une émission à fort taux d'audience...certes. Mais bon sang, dès les premières minutes, que vous soyez simple spectateur, ou hyperactif accroc à l'adrénaline, il est difficile de rester de marbre face à autant de démesure & d'action...
Bear Grylls a le don de distiller de bons conseils tout en affrontant  délibérément les pires situations délicates. Et c'est la grande classe en ce sens que tout en restant passif devant votre écran, une pléiade de solutions à des gestions de crises improbables vous sont proposées, qu'il s'agisse de simples conseils de prudence, de secours ou d'assistance à personne, de thermorégulation, d'hydratation ou de rationnement en nourriture...Toutes les techniques de survie sont passées au crible !

Au vu du flot d'informations propagé, imaginons un seul instant que quelques un(e)s puissent avoir le goût de se documenter outre mesure sur des notions de secourisme, de survie, ou d'intégrer simplement des notions élémentaires de survie, et le pari est gagné...
Bear Grylls n'hésite pas à s'immerger dans les eaux les plus dangereuses du globe, à traverser des contrées désertiques ou hostiles pour proposer SES solutions. Certains diront qu'il se met volontairement en danger...probablement, mais n'est-ce pas également un bon moyen de susciter l'attention, et de figer dans les mémoires de précieux conseils ?? A ce titre il est important de préciser que Bear Grylls est  assisté lors de ses tournages d'une équipe d'assistance composée essentiellement d'ancien militaires d'élite sans doute rencontrés au cours de ses pérégrinations passées.

Ses émissions, sont ponctuées de micro-astuces qui ne peuvent que servir, éveiller la curiosité. Les grands espaces, la Nature sauvage et l'étude de la faune et la flore concèdent un aspect très "documentaire". A noter qu'une autre émission "Seul face à la ville" mets en scène Bear Grylls confronté à un contexte urbain et des risques inhérents aux phénomènes de catastrophes naturelles, climatiques, industrielles, etc...

Peu de gens sont ainsi en mesure d'incarner ce pour quoi ils sont fait. Et si transmettre est le fruit de toute une vie, souhaitons que celle de Bear soit la plus longue possible !

Et voici une petite surprise...grâce à Julia, qu'elle en soit ici remerciée !

EXCLUSIVITE : INTERVIEW DE BEAR GRYLLS 



Hello Bear, pourquoi avoir fait “Man VS Wild”, quelles sont vos motivations?
J’ai  toujours aimé l’aventure et ce, depuis mon plus jeune âge. Ce qui me motive dans ce programme, c’est la manière dont les histoires sont racontées ; les téléspectateurs peuvent s’imaginer la situation/la scène. La série retranscrit bien les émotions, les doutes, les luttes, le bon et le mauvais côté de chaque étape. 
Ce programme correspond à ma vision de la vie. La vie est une aventure, du moins c’est ce que je pense. On n’a qu’une seule vie, on doit donc être reconnaissant et la vivre pleinement.
En plus, « Man Vs Wild : Seul face à la nature » permet aux gens de voir la nature telle qu’elle est, ainsi que les endroits les plus sauvages. La nature peut être généreuse, mais elle peut également être impardonnable avec vous. C’est ce que ce programme montre.
Avez vous des  "secrets" de forme ?
Je fais beaucoup de sport pour rester en forme. J’adore le kayak et le parapente. Pour ma forme, je varie les sports: travail sur la souplesse, la force musculaire et le cardio-training. Le plus important, c’est que le sport soit fait avec plaisir, donc dans une ambiance cool. Il faut mixer la cardio et la musculation pour être au top, et ne pas faire que l’un ou l’autre. Jai des coachs personnels quand je peux et quand je suis avec l’équipe on s’entraine tous ensemble sur un programme plus accès survie, par exemple quand on est dans la jungle. J’essaye de manger le plus sain possible. Juste avant le début de tournage, je m’entraîne 6 jours par semaine. Mes années dans les forces spéciales m’ont beaucoup aidé pour ce programme. J’y ai fait des entrainements très intensifs sur de courtes périodes que je pratique encore aujourd’hui.
La mentalité que tu as dans le sport et dans les moments de survie sont les mêmes. Il faut être persistant, travailler dur même quand on est au bout du rouleau.
Comment gérer une situation de survie ? Quels sont les principes de prudence majeurs à respecter ?
Tout est une question de mentalité : rester fort quand on est au plus mal physiquement. Rester positif et ne pas abandonner/renoncer. Ensuite, les principes sont toujours les mêmes: eau, nourriture et protection contre les éléments de la nature. Les forêts sont une bénédiction, on y trouve plein de ressources. Les montagnes sont plus difficiles. Pour avoir de l’eau, mettez de  la glace dans votre bouteille et attendez qu’elle fonde. Ne mangez surtout pas la neige. Essayez de rester visible pour qu’on vous sauve, laissez une trace type SOS dans la neige. Avoir été scout peut vraiment vous aider dans de telles situations. 

Un grand merci à JULIA & à BEAR pour ces précieux conseils !

La nouvelle saison 6 inédite de "Man vs Wild" sera diffusée sur DISCOVERY CHANNEL à partir du 8 décembre 2011.

A souligner, pour les amateurs de belles lames, que la coutellerie GERBER décline en plusieurs versions toute une gamme de couteaux de très bonne facture (à lames fixes et pliants) réalisés en collaboration avec Bear Grylls. 


Les couteaux de Bear Grylls sont disponibles chez U.S.M.C.

vendredi 11 novembre 2011

Charles JOUSSOT, la défense télescopique...







Charles Joussot, l'un des précurseurs français les plus créatif et crédible de sa génération en matière de méthode de combat et de self défense, a développé il y a quelques mois un concept de bâton de défense que nous allons ensemble découvrir.

Charles est un véritable pionnier dans l'univers des arts martiaux français, un personnage haut en couleurs qui a su développer & promouvoir le Penchak Silat, l'art martial des commandos indonnésiens en France comme personne avec force, conviction & passion. La plupart des représentants actuels de cette discipline lui doivent beaucoup.
Particulièrement réputé pour son franc-parlé et le pragmatisme inégalé des techniques qu'il enseigne, Charles est également à l'écoute des professionnels qui cherchent à améliorer au quotidien l'efficience de leurs techniques d'interventions. Au fil des années, Charles a souvent innové en développant toute une gamme de matériel de défense tactique, issue de recherches poussées.

Le baton télescopique de défense "Charles Joussot" ne paye pas de mine de prime abord. Entièrement constitué de plastique dur thermo-rigide, la première sensation à la prise en main est celle de la légèreté.
Les mouvements sont fluides et rapides, les enchaînements s'exécutent avec célérité et précision.
L'ouverture et la fermeture du "stick" s'opèrent sans difficulté, inutile de venir frapper avec rudesse le bâton à la fermeture (une fermeture tactique sur un bâton classique en métal s'opère en heurtant fortement le sol avec la pointe), avec un peu de pratique, une simple manipulation permet de le replier en toute discrétion. Le "grip" du manche est tout aussi performant, nanti de petites stries sur le manche, facilitant la préhension et les enchaînements rapides.

Charles a su déceler un plastique aux propriétés fort intéressantes puisqu'il est suffisamment rigide et compact pour offrir des points d'impact efficaces, mais également souple et résistant à la torsion...

Bref, ce bâton n'est pas un produit miracle, mais en comparaison avec les grands standards habituels, américains, allemands ou autre, il est inégalable en terme de ratio qualité-prix ! Mesurant moins de 50cm une fois déployé, le bâton de défense télescopique 22cm replié.

D'un entretien extrêmement simple, inaltérable car non corrosif, étanche et compact, il se fait rapidement oublier tant son poids plume est éloquent. Attention néanmoins, il s'agit d'une arme de sixième catégorie à part entière, à ne pas négliger au regard de la législation en vigueur sur le port et le transport des armes blanches.

Facile à manier, il séduira celles & ceux qui souhaitent s'entraîner avec un stick bien conçu, pratique et efficace sans investir une somme considérable à l'achat. Idéal en mode "training / drills (séquences d'entraînements) à deux, avec désarmements, ripostes sur attaques à l'arme blanche, pluralité d'adversaires, etc... Charles a encore été visionnaire sur ce coup là, une bien belle réussite !

 Le site FISFO de Charles Joussot...

La baton de défense télescopique de Charles Joussot.

jeudi 27 octobre 2011

KAMELEON Suburban, le pantalon tactique...













Steve SULLE (USMC Paris), bien connu favorablement de tous les services de police parisiens, et des meilleurs régiments militaires, icône incontournable dans le secteur labellisé "tactical marketing", présentait  en exclusivité au dernier salon MILIPOL 2011, un concept de "jean tactique" particulièrement innovant !

A la génèse & conception du projet, Steve SULLE, passionné d'équipement tactique, s'est entouré des conseils avisés de Fred PERRIN et de votre humble serviteur, pour affiner les points de détails et optimiser les qualités  astucieuses déclinées dans ce jean KAMELEON Suburban.

Arrêtons nous un instant si vous le voulez bien, sur les capacités intrinsèques de ce jean tactique par excellence :
  • Confort, légèreté et souplesse du tissu, facilité d'entretien de par sa composition.
  • Aménagements prévu pour l'insertion de "pads", genouillères discrètes amortissantes.
  • Logement à Serflex très pratique, adapté en inside dans la ceinture.
  • Poches discrètes ceinture avant gauche & bas de pantalon (Argent, documents pliés, clefs, mini tools...). Idéal pour dissimuler discrètement une partie de son matériel...et y accéder rapidement en cas de nécessité.
  • Coutures soignées et renforcées.
  • Poches doublées, multiples emplacements et dispositifs de fixation en inside avec bandes élastiques (idéal pour le maintien d'une lampe tactique, menottes, etc...).
  • Nombreux rabats Velcro pour optimiser le maintien sécurisé des équipements.
  • Passants de ceinture doublés, possibilité d'ajustement d'un large ceinturon tactique.
  • Poche latérale droite avec bande élastique de maintien, idéal pour fixer un étui kydex ou cuir, placer un cyalum stick, lampe, baton téléscopique, etc...
  • Sangle de portage (à gauche) pour suspension provisoire de tonfa, extincteur lacrymogène, casque etc...
  • Poche latérale droite d'accès rapide, sécurisée, dotée d'un robuste "zip".
  • Aménagement d'une véritable drisse/paracorde dans la poche avant droite, avec point d'ancrage, idéal pour un petit couteau fixe utilitaire tel que le neck bowie de Fred Perrin, optimisant ainsi l'extraction à une main...

Voici une liste en vrac & non exhaustive des objets que l'on peut insérer et adapter sur ce jean : gants, lampes, cyalums sticks, Serflex, Clef usb, kit minimaliste de survie, petite pointe de flêche "Izula", Neck bowie Fred Perrin, couteau pliant Voyager Cold Steel, pochettes désinfectantes, sérum physiologique, baton télescopique Charles Joussot, carnet-style, brassard, menottes, billets de banque, pince à écharde... A moduler et compléter selon vos activités et vos habitudes ! 

Comme vous pourrez le constater à la découverte de ce jean, de judicieux aménagements sont prévus permettant de fixer discrètement et efficacement bon nombre de matériels, équipements, accessoires.

Le cahier des charges pour la conception du KAMELEON Suburban était rigoureux et exigeant, répondant à des attentes spécifiques d'utilisateurs professionnels. Mais il séduira tout également les adeptes de l'outdoor, aventuriers "voyageurs" qui sont en recherche d'optimisation de leur équipement.
Ce pantalon est avant-gardiste de par sa conception "tous-terrains" et "low-profil", il ne s'affiche pas comme un pantalon d'uniforme facilement identifiable, et passe inaperçu en mode urbain associé à des vêtements classiques. Pragmatique, astucieux et innovant sont les trois maîtres mots qui désignent l'intérêt de ce jean. 

Idéal pour les fonctionnaires qui interviennent en civil en secteur urbain, lors de planques, filatures, surveillances, mais encore pour les phases d'interventions, d'interpellations, que ce soit lors d'événements à grande ampleur (émeutes, casseurs lors de manifs...) ou de phases délicates d'interpellations sur la voie publique, à domicile, etc...

A l'issue de cette première fournée exclusive, des unités spécialisées ont déjà fait le choix de ce pantalon tactique qui sera probablement décliné par la suite sous différentes références. Pour le moment, disponible en coloris classique "bleu jean urbain", un autre coloris gris anthracite devrait faire son apparition dans les prochaines semaines, et ce dans une large gamme de tailles.

Pour tout contact, une seule adresse : kameleon-concept@hotmail.fr


La vidéo de démonstration du Suburban :



Le pantalon Suburban de KAMELEON est disponible en exclusivité chez U.S.M.C. en France, et chez POINTBREAK en Suisse.

Et un grand bravo à Steve pour saluer cette belle réussite !

dimanche 16 octobre 2011

Interview de Joe Barbary, le big boss du Pak Mei !




Joe BARBARY est le représentant officiel d'un redoutable courant de Kung Fu de combat (le Kung Fu est un terme chinois générique qui désigne une expertise dans un domaine particulier, on peut dire que l'on fait du kung fu de calligraphie,  de sculpture, de peinture, de botanique, etc...). Son style ? Le FAT SAN PAK MEI ou la boxe du "moine sourcils blancs de Foshan".

Un style légendaire repris dans moult productions cinématographiques chinoises et américaines. Quentin Tarentino himself lui prodigue un magnifique clin d'oeil en faisant incarner au génial Gordon Liu, le rôle du terrible maître d'Uma Thurman, sous les traits du moine Pai Mei, dans l'excellent film "Kill Bill 2". Et oui, les longs sourcils blancs du maître ont contribué à populariser sa légende.

Plusieurs versions historiques existent sur l'ascension de Pak Mei, et s'opposent parfois. Joe les reprends avec précision et concision dans son ouvrage, le seul (au monde !) disponible actuellement sur ce style.

Le moine Pak Mei fut l'un des cinq moines survivants du fameux temple de Shaolin (pour info, il n'y a pas un mais trois temples de Shaolin dont les historiens tergiversent encore sur celui que l'on nomme le "berceau des arts martiaux"...). Pak Mei fut réputé pour son tempérament impétueux, son caractère fort et emporté, prêt à défier et rectifier tous ceux qui se mettraient sur son chemin. Son style est axé sur l'efficacité au combat, les enchaînements pragmatiques et les frappes fulgurantes. Ce qui est sûr, au delà des clivages et des prises de position sur son implication éventuelle dans la destruction du temple de Shaolin, c'est qu'il fut craint et respecté, et le style figure toujours parmi les plus redoutés de Foshan...et d'Asie !

Ce style traditionnel a quelque chose de très pur & de particulier, profondément ancré dans une culture chinoise ancestrale de transmission, l'enseignement s'effectuant à discrétion, à l'ancienne. Un seul enseignant par génération, le Fat San Pak Mei ne mise pas sur la quantité ou la médiatisation à outrance, mais bien sur le respect des Anciens et de la Tradition, sur les qualités pugilistiques & morales de ses représentants à travers le monde.

La façon de saluer propre à cette école est chargée de symbolisme : "Des cinq continents et des quatre océans, tous les hommes sont frères."

Mais revenons sur son représentant en France. Joe est un enseignant atypique, d'une formidable gentillesse, il n'en est pas moins surprenant d'efficacité dans son style qu'il n'hésite pas à démontrer le cas échéant. Et croyez moi, des profs d'arts martiaux, j'en ai croisé quelques uns pour savoir désormais bien discerner le bon grain de l'ivraie.

Il est tout bonnement redoutable, la première impression ressentie et la première réflexion que je me suis faite en l'observant évoluer était celle ci : "j'aimerai pas avoir à me chiffonner avec lui". Je compte sur les doigts d'une main le nombre de spécialistes pour lesquels j'ai pu nourrir une telle considération immédiatement. Certains se reconnaîtront !

Un physique souple et puissant de mante religieuse surentraînée, agile, explosif, précis, animé d'une rapidité fulgurante, d'une puissance de frappe dévastatrice et d'une détermination sans concession...Joe, vous l'aurez compris a l'esprit guerrier, et ne lésine pas sur la pratique, le renforcement du corps et les exercices raisonnables d'endurcissement. Pour lui il s'agit véritablement d'un mode de vie, d'une voie initiatique.
Après un parcours martial classique Joe s'est mis en quête d'un style de kung fu à la hauteur de ses attentes.
A force de recherches, de rencontres, de voyages et de persévérance, il finira par s'immerger à la source,  en se rendant en Chine, dans la province de Foshan où plusieurs maîtres de la lignée Fat San Pak Mei l'adoptèrent et le reconnurent en tant qu'élève, sifu et successeur de leur Tradition. Autant vous dire que ce genre de démarche versée dans l'authenticité et la qualité est relativement rare pour ne pas dire unique dans ce milieu.

Pour les historiens et les plus pointilleux d'entre vous, il suffit d'ouvrir le livre de Joe à la page 57 pour immédiatement comprendre et vérifier la lignée traditionnelle dont il se revendique. C'est une façon ô combien sûre et efficace pour contrôler que l'on ne vous raconte pas de balivernes sur un type d'enseignement, une transmission ! Ici, on est confiance, pas d'histoires fantaisistes ni d'écran de fumée...

Joe nourrie également un vif intérêt pour la culture chinoise & tradition bouddhiste,  il parle chinois et s'évertue à échanger et transmettre autour de son kung fu, que ce soit en Chine, en Europe ou en France. Il se passionne également pour la danse du lion et la dimension sociétale et culturelle qui en émane.

Son école se situe à proximité de la belle capitale catalane de Perpignan, où il diffuse son enseignement entre mer & montagne, pratiquement aux pieds du mont Canigou !

Joe était de passage à Paris le week end dernier, il m'a fait l'amitié de me faire découvrir de beaux temples bouddhistes parisiens tout en échangeant sans concession sur sa pratique et les arts de combat en général.
Il effectua son premier stage en banlieue parisienne en juillet dernier, et nul doute qu'il sera à nouveau sollicité pour réitérer ce type d'aventure !
Mais pour percevoir au mieux la densité et la démarche d'un enseignant, je vous propose une petite interview à laquelle Joe a bien voulu se livrer :


Salut Joe, tu cumules actuellement une expérience d'environ 20 années de pratique dans les arts martiaux, pourrais-tu te présenter à nos lecteurs et aborder un peu ton parcours ?
 Oui, bonjour, je m’appelle Jonathan Barbary, je pratique les arts martiaux depuis plus de 19 ans et spécialement les styles chinois depuis 16 ans. Mon style de prédilection est le Pak Mei de Foshan que j’ai l’honneur e représenter en Europe pour ma lignée mais aussi en Chine puisque j’occupe les fonctions de vice président de l’association de Pak Mei de Foshan, sous l'autorité de mon maître, Sifu Lao Wei Kei le chef du système. Je me spécialise parallèlement dans le maniement des armes traditionnelles anciennes chinoises. 
Au niveau professionnel, j’ai passé les dix dernières années à tester mes capacités tant psychologiques que physiques, ainsi que la véracité de mes théories dans divers établissements de nuit plus ou moins fréquentables. J’ai acquis grâce à cela une réelle expérience du combat, du vrai, celui ou l’on ne gagne pas de médaille mais ou sauve sa peau. Actuellement j'enseigne au sein de mon école qui se situe à Saint Estève, une ville proche de Perpignan.


A t'endendre, on ressent vraiment que ce style traditionnel te correspond au plus haut point, comment s'est déroulée la découverte de ce style et la passion qui s'ensuivit ?
Et bien j’ai débuté la pratique de ce style il y a quelques années, après avoir recherché pendant très longtemps un système qui me corresponde. La découverte fut une longue histoire que j'aborde dans mon livre « le mystérieux et impitoyable Fatsan Pakmei Kung-fu ». Mais pour la faire courte, après avoir fait le tour et surtout avoir été déçu des écoles que l’on peut trouver en France, je me suis fixé pour objectif de partir en Chine. Je commençais le périple par l’île de Hong Kong ou, une fois de plus, je fus déçu, tant du pseudo niveau de certains maîtres que je rencontrais, que de leur engouement pour l’argent. 
Je décidais alors de reprendre finalement la route pour la chine continentale ou je découvris, via l’association Jing Wu de Foshan, mon premier maître, Sifu Chan Yau Man.


Peux-tu nous présenter les chefs de file actuels, les grands représentants de ton style ?
En fait nous sommes très peu. Aux Etats Unis j’en compte deux, Sifu Zhong Luo qui est le fils d’un frère d’arme de mon maître, et Sifu Eddie Chong qui est un élève d’un autre frère d’arme de mon maître. Ces deux derniers pratiquent simultanément la boxe du dragon (Long Ying) et le Pak Mei pour le premier. Le second pratique deux branches de wing chun (Pan Nam et Yip Man) et le Foshan Pak Mei.
Le seul et unique chef du système est mon deuxième maître Sifu Lao Wei Kei, dont je suis le représentant en Europe.


Et justement, en France quel est ton rôle, comment se structure ton enseignement ?
Mon maître voudrait que je répande le style mais bien entendu, uniquement dans une démarche de qualité comme il se doit. Pour cela, j’ai ouvert mon école à coté de Perpignan ou j’accueille des élèves de tous horizons. Nous avons de quoi les loger sur le sol de ma salle d’entrainement, mais pour les gens véritables motivés, cela ne pose pas de problèmes. Afin de faire connaître le système, j’organise aussi des stages dont celui de Paris qui a eut lieu en juillet dernier. Le prochain doit se dérouler à Toulouse courant septembre, normalement, puis ce sera l’Italie en Octobre… 
Ma salle est ouverte toute l'année, mes élèves peuvent venir s'entraîner librement en dehors des cours quand ils le souhaitent.

L'efficacité est une préoccupation majeure dans ton enseignement, comment qualifierais-tu ton style, quelles sont les arcanes & caractéristiques primordiales du Pak Mei ? 
Et bien si tu me le demande…je te réponds sans ambages ! Il s'agit d'être extrêmement agressif ! C’est l’image qui me vient en premier. C’est aussi ce que j’ai pu entendre des pratiquants d’autres styles qui évoluent désormais à mes côtés.
C’est un système très rapide, agressif, efficient et très complet qui ne perd pas de temps en acrobatie ou futilités. Le but, puisqu’il s’agit d’un art martial est de se  protéger en foudroyant l’adversaire. C’est un système basé sur la simultanéité d' attaques & de défenses, au demeurant très offensif. Il est basé sur la psychologie et la vitalité du tigre et sur la vitesse & souplesse du léopard. Nous devons arriver à faire jaillir la force électrique dans l’enchainement des coups. L’intention est une intention de destruction à proprement parler, nous ne laissons aucune chance à l’adversaire.

 Selon toi, comment s'articule la passerelle entre Tradition et efficacité ? Un style Traditionnel peut-il correspondre à une méthode de self défense ?
 Je pense très bien comprendre ta question … Tradition et efficacité ne doivent faire qu’un. Un style traditionnel « est » une méthode self défense par définition au sens propre. Il ne faut pas oublier que dans le temps, la première motivation de la pratique était la recherche de la défense personnelle. L’art martial traditionnel était dans le passé la méthode de self défense des chinois.
Je dois avouer qu’aujourd’hui, je rencontre beaucoup trop de pratiquants (et de professeurs) qui ne pratiquent que dans un unique but spirituel ou de santé, et je dois dire que cela me désole. Peut être ne comprennent t’ils pas ce qu’ils pratiquent ou enseignent ? La philosophie inhérente aux arts de combats est certes très importante, mais n’oublions tout de même pas qu’il s’agit d’abord d’art de combat…
Pour finir si tu le permets, je voudrais m’exprimer sur le problème de l’art martial antique et de son utilisation dans notre société civilisée. Il est vrai que l’utilisation de nos jours d’un système tel que le Pak Mei est très compliqué, compte tenu des lois et des spécificités "complexes" et peu évidentes, inhérentes à la particularité de la légitime défense. Mais n’est-il pas paradoxal que la meilleure chose à faire soit aussi être la dernière à envisager ?


Aurais tu un conseil pour nos lectrices et lecteurs, soucieux d'optimiser leur sécurité personnelle ? 
Rester vigilant et attentif aux phénomènes qui vous entourent, et en cas d’action frapper avec détermination. Une bonne analyse des situations est primordiale. 
Je conseille aussi grandement d’éviter toutes les formations ou nouvelles méthodes vous assurant pouvoir vous défendre en 10 leçons, cela n’existe pas. 
Pratiquer avec sérieux et rigueur et garder en tête le dicton bien connu : "Plus de sueur lors de l’entrainement, moins de sang au champ de bataille…"

Merci à toi, Joe, pour t'être livré aussi généreusement sur ta pratique, à très bientôt !


L'ouvrage de Jonathan Barbary est disponible en commande sur son site, il s'agit d'un ouvrage historique exceptionnel, unique et extrêmement bien documenté sur le fameux Pak Mei

Pour vous procurer l'unique ouvrage du Pak Mei , rendez-vous sur le blog de Joe.

L'école de Jonathan BARBARY

La chaîne You Tube du Fat San Pak Mei.