Jean-Luc Guinot, anthropologue au parcours singulier et enrichissant, passionné du combat dans son sens le plus large, nous fait l'amitié d'aborder dans ces colonnes, l "Anthropologie du combat" sous un angle pertinent, explicite et ouvert...
Sur son itinéraire & sa passion :
"J'ai 50 ans, après être passé par le ministère de la défense et celui de l'intérieur, j'ai été Risk manager pour une grande compagnie d'assurance et de réassurance anglaise. Mon job était le calcul du "SMP" ou sinistre maximum possible dans des lieux dits "sensibles.
En 1998, retour dans la fonction publique au ministère de l'éducation nationale : "la mission si vous l'acceptez sera de remettre de l'ordre dans un grand établissement public de 35 000 personnes, lieu où la police est interdite par un décret Napoléonien toujours en vigueur, lieu enclavé entre trois grandes cités, carrefour du cannabis sur la région parisienne, lieu symbolique de l'anarchie avec les fléaux qui vont avec (agressions, viols, etc...)."
Le pari était aussi sympa que le salaire ridicule, mais le défi était passionnant...
Création d'une police locale capable de faire du maintien de l'ordre, du judiciaire, de la protection rapprochée, mais aussi mise en place d'un organisation socio-éducative pour faire de l'aide aux victimes, travailler à l'éducation et la prévention des populations, etc...
Création d'une police locale capable de faire du maintien de l'ordre, du judiciaire, de la protection rapprochée, mais aussi mise en place d'un organisation socio-éducative pour faire de l'aide aux victimes, travailler à l'éducation et la prévention des populations, etc...
Aujourd'hui, après 12 ans de travail acharné au sein d'une équipe exceptionnelle,après des moments éprouvants faits d'émeutes et de violences importantes, un calme relatif règne sur le site et sur le quartier.
Le social et l'éducation peuvent s'exprimer sous la protection de la force républicaine.
70 % des actions sont préventives et éducatives. 30 % sont répressives mais avec une sortie éducative si possible."
70 % des actions sont préventives et éducatives. 30 % sont répressives mais avec une sortie éducative si possible."
"Pendant plus de 30 ans de vie faite de différents expériences, je n'ai été en réalité qu'un observateur de ma propre vie et de celle des autres, car je suis anthropologue. Je ne peux concevoir mon travail que sur le terrain, les laboratoires m'ennuient, disons que le seul labo qui m'intéresse, c'est le monde.
Depuis quelques années, j'ai repris l'enseignement en plus de mon travail d'ingénieur d'étude spécialisée en étude de risque et sécurité. Et je continu à courir sur le terrain pour étudier l'homo sapiens au combat (ma spécialité).
L'étude de l'homme est passionnante aussi bien dans son génie que dans sa connerie, il y a toujours des choses à apprendre. J'ai surtout une chance pas croyable d'avoir à ma disposition un laboratoire de 32 hectares avec 30 000 personnes chaque jour, j'ai conscience d'être un chercheur privilégié."
Sur sa pratique des arts de combat :
"Je pratique les sports de combat et les arts martiaux depuis toujours, j'ai commencé, je crois, à 5 ans avec mon père lutteur, et j'ai jamais arrêté. Pourtant très vite, enfin après une vingtaine d'années de pratique (je suis lent à comprendre, je sais bien !). Je me suis rendu compte que la réalité était plutôt éloignée de l'enseignement des tatamis, ou plus exactement mes expériences du réel me l'on fait comprendre quelque fois douloureusement."
Sur son oeuvre :
"L'anthropologie du combat est composée de deux tomes. Le premier est intitulé "Le combat défensif de survie, le mental au combat", le suivant à paraître s'intitulera certainement "L'homme au combat".
Le tome 1 est une invitation à comprendre les mécanismes mentaux de l'homme au combat, avec des introductions à la génétique, à la cybernétique. Il ouvre des portes sur des domaines qui seront développés dans le tome 2, pour lequel il me reste environ une bonne année de travail. J'ai voulu parler du mental au combat car mon expérience personnelle, mais également les tests réalisés auprès de mes étudiants, montrent que plus l'on a conscience de son propre fonctionnement, plus on est efficace lorsque cela est nécessaire.
Il faut donc comprendre comment fonctionne la machine avant de l'utiliser."
Merci Jean-Luc, de permettre aux lecteurs de mieux te découvrir, de profiter de ton expérience éclairée et de partager tes connaissances !
Présentation de l'ouvrage.
Depuis quelques années, j'ai repris l'enseignement en plus de mon travail d'ingénieur d'étude spécialisée en étude de risque et sécurité. Et je continu à courir sur le terrain pour étudier l'homo sapiens au combat (ma spécialité).
L'étude de l'homme est passionnante aussi bien dans son génie que dans sa connerie, il y a toujours des choses à apprendre. J'ai surtout une chance pas croyable d'avoir à ma disposition un laboratoire de 32 hectares avec 30 000 personnes chaque jour, j'ai conscience d'être un chercheur privilégié."
Sur sa pratique des arts de combat :
"Je pratique les sports de combat et les arts martiaux depuis toujours, j'ai commencé, je crois, à 5 ans avec mon père lutteur, et j'ai jamais arrêté. Pourtant très vite, enfin après une vingtaine d'années de pratique (je suis lent à comprendre, je sais bien !). Je me suis rendu compte que la réalité était plutôt éloignée de l'enseignement des tatamis, ou plus exactement mes expériences du réel me l'on fait comprendre quelque fois douloureusement."
Sur son oeuvre :
"L'anthropologie du combat est composée de deux tomes. Le premier est intitulé "Le combat défensif de survie, le mental au combat", le suivant à paraître s'intitulera certainement "L'homme au combat".
Le tome 1 est une invitation à comprendre les mécanismes mentaux de l'homme au combat, avec des introductions à la génétique, à la cybernétique. Il ouvre des portes sur des domaines qui seront développés dans le tome 2, pour lequel il me reste environ une bonne année de travail. J'ai voulu parler du mental au combat car mon expérience personnelle, mais également les tests réalisés auprès de mes étudiants, montrent que plus l'on a conscience de son propre fonctionnement, plus on est efficace lorsque cela est nécessaire.
Il faut donc comprendre comment fonctionne la machine avant de l'utiliser."
Merci Jean-Luc, de permettre aux lecteurs de mieux te découvrir, de profiter de ton expérience éclairée et de partager tes connaissances !
Présentation de l'ouvrage.