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mercredi 27 octobre 2010

Bastinelli : moon's kiss & interview !

Moon's kiss, une ligne
d'exception... Version en paracorde
avec insert "tête de
spartiate"...
Tranchant acéré...
Précision & prise en main...
Lame compacte... Après vous l'avoir présenté à moult reprises dans ces colonnes, Bastien Coves méritait une attention toute particulière eu égard à son travail et à son talent.
En effet, dans le monde du couteau il faut savoir créer et innover pour accéder à la notoriété. Bastien a véritablement une "touche" personnelle qui se reflète instantanément sur la qualité de ses lames.
Il se définit lui même comme un coutelier aux influences tactiques, à la fois féru d'efficacité martiale et esthète dans l'âme ! Bastien est un coutelier qui sort son épingle du jeu en privilégiant le côté artistique dans sa production et ses finitions, son passage par les Beaux Arts lui fut sans aucun doute très profitable !


MOON'S KISS...ou quand Bastien Coves détaille lui-même la genèse d'une lame atypique :

"A la base du projet "moon's kiss", j'avais l'idée de concevoir un karambit compact, façon " neck knive". Cependant après avoir élaboré et testé plusieurs prototypes, j'ai constaté que l'anneau habituel du karambit gênait le visuel de la ligne d'ensemble du couteau qui était fine et discrète. Alors sur un coup de tête j'ai décidé d'effacer l'anneau pour alléger un peu l'ensemble...la moon's kiss était née !

J'ai ensuite élaboré plusieurs ébauches dont un modèle "croissant lune"que je déclinais sous plusieurs finitions. Mais je n'étais toujours pas satisfait complètement du résultat final, alors je poursuivais mon travail à la recherche d'une prise en main encore plus confortable et d'un visuel encore plus abouti. Dès lors, après un rude après midi de croquis et de superpositions de calques, je trouvais enfin la ligne définitive de mon neck baptisé moon's kiss : le baiser de la lune.

Côté cahier des charges, la moon's kiss est réalisée en acier rwl 34, avec un manche en G10 ou en carbone et dotée d'un étui en kydex aux finitions soignées. Après plusieurs commandes, j'ai souhaité faire évoluer ce couteau en décidant de l'industrialiser en acier 12c27 que je trouvais idéal pour ce type de lame compacte, ainsi qu'avec une finition de manche en paracorde. De cette façon, je propose également ces pièces à des tarifs plus abordables que mes lames customs travaillées à la main."

Et voici l' interview réalisée avec Bastien Coves :


Quelles sont tes sources d'inspiration ?

"Concernant mes sources d’inspirations, j’ai durant des années remplis plusieurs cahiers de croquis d’inspirations diverses. Des lignes que me plaisaient sur des couteaux déjà existants, j’essayer de modifier certains modèles afin de les personnaliser. Il est difficile aujourd’hui de trouver un style nouveau, des lignes inexistantes, l’originalité est une caractéristique difficile à amener dans ce monde artisanal. Cassé une ligne par-ci, briser une courbe par-là, modifier un cahier des charges permet avec du travail d’amener un regard neuf sur un produit. On dessine souvent sur un coup de tête, par envie, l’inspiration vient instantanément comme une photo. Il m’est déjà arrivé de faire un croquis et de me rendre compte que ce dessin était un souvenir. Dans ces cas là, je ne reproduis pas ce que j’ai cru être une inspiration de base mais qui était en fait la mémoire d’un objet existant.

Tu possèdes un style à part entière, comment sont élaborés tes couteaux ?

Pour la réalisation de mes lames, je prépare mon gabarit après avoir choisi parmi mes croquis et après avoir étudié un cahier des charges assez précis tel que : chois de l’acier, type d’émouture, finition de la lame, matériau du manche et ses finitions, choix de l’étui. Arrive ensuite l’étape de la fabrication. Je transfère mon croquis sur la barre d’acier, je détoure les lignes de ma pièce au back stand pour attaquer ensuite l’émouture. J’essaye d’être au plus prés de la finition pour ne pas devoir retravailler la lame après traitement thermique, je perce, choisi des rivets et effectue la gravure avant le traitement thermique qui diffère selon l’acier. Après cette étape importante, je travaille le manche, et les finitions pour enfin en arriver à l’affûtage et le moulage de l’étui.

Quelles sont tes étapes de réalisation pour confectionner tes lames, comment pourrais tu définir tes modèles et tes concepts ?

Mon concept de couteau est assez éloigné de la coutellerie traditionnelle, (certainement pas fait pour étaler les rillettes Comment ai-je embrassé cette profession ? J’ai évolué dans un cadre ou les armes ainsi que les arts martiaux étaient très présents. Tout naturellement mon orientation était évidente, j’ai commencé la collection de couteau dès l’âge de 8 ans, je suis passionné de cet art depuis mon enfance et ayant une formation dans les beaux arts, j’ai joint ma formation a ma passion en commençant à dessiner mes propres modèles, des couteaux que j’aurais aimé tenir en main. Durant toute cette période de ma vie, je me suis intéressé de prés aux couteaux sans prendre réellement conscience du monde des couteliers en soi. Je n’avais jamais poussé ma curiosité au delà du couteau en m’intéressant aux artisans ou à l’industrie. En 2006, suite à la lecture d’un ouvrage de coutellerie, j’ai ressenti le besoin de créer mes lames. J’ai eu la chance de suivre la formation de Christian Moretti sur la forge de lame et de François Bignon sur le travail du back stand et des aciers modernes.
Mes inspirations sont très orientées couteaux « tactiques », même si certains n’aiment pas cet adjectif. J’aime les appeler UtiliComb : Utilitaire-Combat.

Quel est ton couteau favori ?

J’aime toutes mes créations mais je dois avouer que le BB Raptor est certainement une des lignes que j’ai eu le plus de plaisir à travailler et à voir évolué, j’ai également un gros coup de cœur pour ma moon’s kiss, car c’était pour moi un vrai défi de créer un couteau neck type « griffe » sans copier les nombreuses réalisations de Fred Perrin dont j’admire le travail, et pour qui j’ai un profond respect.

Tu es également un fervent pratiquant de disciplines de combat, peux tu nous en dire plus sur ta pratique personnelle, les styles & les enseignements que tu suis ?

Je baigne depuis tout petit dans le monde des arts martiaux de part mon père qui a toujours pratiqué ces disciplines. Pour ma part, je suis passionnée de ces arts et techniques de combat et j’ai pratiqué différente activités tel que le karaté, le viet vo dao, la boxe française. J’ai eu l’opportunité de participer à des stages et rencontre comme l’ADAC, FCS KALI… Depuis cette année je participe aux cours de Fred Perrin sur le travail du couteau et de la self défense et je suis également une formation de strike combat. Comme tu peux le constater, j’ai toujours pratiqué un sport dans les arts martiaux divers sans jamais pour autant pousser les formations jusqu’à un haut niveau. J’aime participer et découvrir toute nouvelle discipline se rapprochant aux arts du combat.

Quels sont les points les plus importants dans ton travail, quels sont tes matériaux favoris ?

Je suis quelqu’un de très exigeant dans mon travail, je cherche avant tout à créer un modèle que j’aurais plaisir à acheter. Quand je crée un couteau, je m’identifie à l’acheteur, que serai-je prêt à acheter, avec quelles finitions et dans quel but d’utilisation du produit. Le plus important pour moi et certainement la qualité de mes couteaux, l’originalité de mes pièces ainsi que la personnalisation de chaque couteaux afin que toutes mes créations soient des modèles uniques dans une ligne identiques. (Aucuns BB Raptor n’a les mêmes détails). J’aime travailler l’acier D2 et le RWL34. Pour le manche, le travail du G10 est le plus polyvalent dans l’utilisation et le choix des finitions : lisse, toxifié… J’ai également plaisir de temps en temps à travailler le bois comme la racine de bruyère, le noyer, la corne, qui me ramène à une coutellerie plus traditionnelle et donne un charme unique aux pièces.

Un conseil pour nos lecteurs ?

Le couteau est pour moi plus qu’un outil, c’’est un vrai compagnon de route. Peu importe l’origine du couteau, il faut en prendre soin pour assurer sa qualité sur la durée. Le meilleur ami de l’homme… son couteau".
Merci à toi, Bastien pour ces éléments de réponse !

BASTINELLI CREATION, c'est aussi des revues filmées sur la chaine Bast2a, avec des fonds musicaux de folie, accrochez vos ceintures !

vendredi 8 octobre 2010

Violences et société : FIPAM

Le Fond International pour la Préservation des Arts Martiaux lance les 23 & 24 octobre prochains le premier colloque international organisé autour du thème des "violences et de la société".

En effet, durant ce week end, plusieurs éminents spécialistes en leurs domaines se succéderont pour tenter de répondre aux questions de société qui s'orientent autour de la violence. Chercheurs, pionniers, docteurs, journalistes, éducateurs, cinéastes, scientifiques, universitaires, auteurs, directeurs, chargés de mission, enseignants...répondront présents !

A signaler lors de ce colloque, la présence exceptionnelle d'Henry Plée, qui n'est plus à présenter dans ces colonnes, et dont les précieux propos sont source de connaissance, de réflexion et de progression. Et pour compléter les lignes thématiques & éditoriales que j'évoquais dans l'ouvrage PROTEGOR, je vous ferai part des avancées, constats et axes de réflexion développées par le FIPAM.

Voir l'annonce officielle du FIPAM.

A noter également en marge des débats, la projection de CIRCLE OF IRON, écrit par Bruce Lee, avec notamment David Carradine et Christopher Lee, et qui expose les arts martiaux en tant que réponse potentielle face aux formes de violences...

Alors que la violence et l'insécurité deviennent de véritables mannes destinées à faire vendre ou influencer nos concitoyens, il est rassurant de constater qu'il existe encore des alternatives aux déferlantes médiatiques qui déversent des flots d'informations axées sur le sensationnalisme et qui favorisent mièvrement l'accroissement d'une certaine forme de peur sociale.

Souhaitons tout le succès qu'elle mérite à cette heureuse initiative, et saluons l'excellente idée de Thierry Plée, le fondateur
.

Voir les projets ambitieux du FIPAM

Un site à découvrir de toute urgence, avec entre autres : le conseil des sages, le collèges d'expert, l'oeuvre caritative et bien plus encore !!

F.I.P.A.M. : http://www.fipam.org/ : toutes les infos !

Organisme non gouvernemental à vocation philantropique...

dimanche 3 octobre 2010

Bottes Desert Ops, par Blackhawk !

Aisance en toutes
situations...
Versatilité & assemblage de
haute facture...
Tige haute & protections...
Légèreté...
Excellente
adhérence sur sols
glissants...


Semelle Vibram,
cramponnage efficace...
Rares sont les chaussures à vocation professionnelle qui présentent autant d'agréments et de qualités de confort.
Les bottes Blackhawk Desert Ops, confectionnées en cuir de qualité et cordura, et dotées d'une semelle en Vibram, et de multiples détails astucieux, se révèlent des plus performantes !

Après avoir testé de nombreux modèles dans différentes marques, je dois reconnaître que peu de fabriquants sont à l'heure actuelle en mesure de présenter des chaussures à la fois performantes, suffisamment polyvalentes pour être portées en toutes circonstances & dans des environnements sensiblement différents, et fiables à l'usage qu'on en fait.

Une botte dite d'intervention protège avant tout efficacement vos pieds en favorisant des déplacements sûrs et contrôlés sur différents types de surface et en accompagnant vos pas de façon guidée, avec élan et confort.

Le modèle Desert Ops répond précisément à ces exigences de terrain, mais pas uniquement...

Blackhawk a en effet su conférer à ces bottes Desert Ops, des organes de protection conséquents, préservant vos pieds et vos chevilles lors de franchissement d'obstacles, de marche engagée ou de course à pied, de chute, de combat...Bref la chaussure est finement pensée pour vous éviter toute blessure tant que faire se peut ! Des zones de renforts du style parre pierres sur les zones les plus exposées (talon & orteils), protègent efficacement tout déplacement. La malléole et le tendon d'Achille sont également parfaitement protégés par une bande de maintien.

A l'essai en milieu urbain, les Desert OPs se révèlent efficace, particulièrement discrètes avec un jean, même pour les yeux les plus exercés, mais surtout terriblement polyvalentes. Car l'atout majeur de cette chaussure est de justement permettre des activités diverses t variées avec un agrément maximum.
Qu'il s'agisse de parcourir le bitume sous la pluie ou par temps sec, franchir rapidement les marches d'un Escalator, se déplacer discrètement dans des parkings sous terrains ou dans des endroits insalubres jonchés de déchets, manoeuvrer sur des zones "glissantes" comme les parterres métalliques qui encerclent certains arbres dans la capitale, et qui se transforment en véritables patinoires dès que la pluie fait son apparition... La Desert Ops s'affranchie allègrement de toutes ces modalités !

En mode outdoor & randonnée, la Desert Ops est tout aussi pratique, souple et confortable. La robustesse de la chaussure et le large "cramponnage" de la semelle "Vibram" (réputé pour ses qualité de longétivité et de dispersion des chocs), favorisent des déplacements sur des sols caillouteux, sablonneux, dans des espaces boisés, humides ou non, et assurent une bonne dispersion des débris. Ces bottes présentent une surprenante résistance face aux éléments, et notamment aux intenses chûtes de pluie, sans toutefois être imperméables.

Le choix du coloris, noir ou Desert / Tan, ne dépend que de l'utilisation que vous comptez en faire. S'il s'agit de porter ces chaussures avec une tenue d'intervention, ou plutôt pour un usage civil, voire mixte.
Le coloris Desert / Tan est relativement plus discret que le noir, l'aspect tactique ne saute pas aux yeux et le ton est sans doute plus facile à marier à d'autres coloris de vêtements. classiques.

L'amorti, et la stabilité de la chaussure sont surprenants...et confèrent au porteur le sentiment d'évoluer dans des bottes confortables, d'une extrême souplesse, et ce tout au long de la journée même après de nombreuses heures de piétinement ou de marche...Un traitement anti-microbien et une première de propreté lessivable complètent ces normes de confort.

En conduite automobile, la Blackhawk Desert Ops ne pose aucune difficulté, et contrairement à d'autres chaussures labellisées "tactiques", n'a aucune incidence sur la rapidité d'utilisation du pédalier. Les plus expérimentés et spécialisés pourront même continuer à faire des "talons pointes" sans trop de gêne.

Les supinateurs et pronateurs se retrouveront au sein du chaussant qui est conçu pour des pieds universels. Un très court temps d'adaptation permet de faire les chaussures à son pied.

D'un entretien facile, vraiment pas facile à tâcher malgré un coloris clair, la Desert Ops respire efficacement. Point de sensation d'humidité, que vous passiez plusieurs heures au bureau ou que vous soyez noyé dans une marée humaine lors de manifestations ou de grêves des transport, vos pieds restent à l'aise et la chaussure se fait oublier. Le système Ortholite couplé à une doublure en Drilex, disperse l'air tout autour du pied et optimise une bonne évacuation de l'humidité.

La botte a encore une spécificité tactique non négligeable...avec un lassage approprié qui s'effectue à travers de solides oeillets rapides. Il est alors possible de la chausser vraiment en urgence pour aussitôt manoeuvrer avec sans difficulté. La solide languette arrière située au dessus de la tige, favorise ce type de mise au pied.
En résumé, au delà d'un usage strictement professionnel et bien qu'initialement destinées à des théâtres d'opérations situés en zones désertiques, les bottes Blackhawk Desert Ops sont suffisamment polyvalentes & judicieusement conçues pour vous permettre tous types d'activités qui nécessitent fiabilité & confort.

Ces bottes sont disponibles dans votre magasin U.S.M.C. alors n'hésitez pas à leur demander conseil !

U.S.M.C.
Porte d'Orléans
4, rue Louis Lejeune
92120 Montrouge
tél : 01.49.85.69.35.