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mercredi 27 octobre 2010

Bastinelli : moon's kiss & interview !

Moon's kiss, une ligne
d'exception... Version en paracorde
avec insert "tête de
spartiate"...
Tranchant acéré...
Précision & prise en main...
Lame compacte... Après vous l'avoir présenté à moult reprises dans ces colonnes, Bastien Coves méritait une attention toute particulière eu égard à son travail et à son talent.
En effet, dans le monde du couteau il faut savoir créer et innover pour accéder à la notoriété. Bastien a véritablement une "touche" personnelle qui se reflète instantanément sur la qualité de ses lames.
Il se définit lui même comme un coutelier aux influences tactiques, à la fois féru d'efficacité martiale et esthète dans l'âme ! Bastien est un coutelier qui sort son épingle du jeu en privilégiant le côté artistique dans sa production et ses finitions, son passage par les Beaux Arts lui fut sans aucun doute très profitable !


MOON'S KISS...ou quand Bastien Coves détaille lui-même la genèse d'une lame atypique :

"A la base du projet "moon's kiss", j'avais l'idée de concevoir un karambit compact, façon " neck knive". Cependant après avoir élaboré et testé plusieurs prototypes, j'ai constaté que l'anneau habituel du karambit gênait le visuel de la ligne d'ensemble du couteau qui était fine et discrète. Alors sur un coup de tête j'ai décidé d'effacer l'anneau pour alléger un peu l'ensemble...la moon's kiss était née !

J'ai ensuite élaboré plusieurs ébauches dont un modèle "croissant lune"que je déclinais sous plusieurs finitions. Mais je n'étais toujours pas satisfait complètement du résultat final, alors je poursuivais mon travail à la recherche d'une prise en main encore plus confortable et d'un visuel encore plus abouti. Dès lors, après un rude après midi de croquis et de superpositions de calques, je trouvais enfin la ligne définitive de mon neck baptisé moon's kiss : le baiser de la lune.

Côté cahier des charges, la moon's kiss est réalisée en acier rwl 34, avec un manche en G10 ou en carbone et dotée d'un étui en kydex aux finitions soignées. Après plusieurs commandes, j'ai souhaité faire évoluer ce couteau en décidant de l'industrialiser en acier 12c27 que je trouvais idéal pour ce type de lame compacte, ainsi qu'avec une finition de manche en paracorde. De cette façon, je propose également ces pièces à des tarifs plus abordables que mes lames customs travaillées à la main."

Et voici l' interview réalisée avec Bastien Coves :


Quelles sont tes sources d'inspiration ?

"Concernant mes sources d’inspirations, j’ai durant des années remplis plusieurs cahiers de croquis d’inspirations diverses. Des lignes que me plaisaient sur des couteaux déjà existants, j’essayer de modifier certains modèles afin de les personnaliser. Il est difficile aujourd’hui de trouver un style nouveau, des lignes inexistantes, l’originalité est une caractéristique difficile à amener dans ce monde artisanal. Cassé une ligne par-ci, briser une courbe par-là, modifier un cahier des charges permet avec du travail d’amener un regard neuf sur un produit. On dessine souvent sur un coup de tête, par envie, l’inspiration vient instantanément comme une photo. Il m’est déjà arrivé de faire un croquis et de me rendre compte que ce dessin était un souvenir. Dans ces cas là, je ne reproduis pas ce que j’ai cru être une inspiration de base mais qui était en fait la mémoire d’un objet existant.

Tu possèdes un style à part entière, comment sont élaborés tes couteaux ?

Pour la réalisation de mes lames, je prépare mon gabarit après avoir choisi parmi mes croquis et après avoir étudié un cahier des charges assez précis tel que : chois de l’acier, type d’émouture, finition de la lame, matériau du manche et ses finitions, choix de l’étui. Arrive ensuite l’étape de la fabrication. Je transfère mon croquis sur la barre d’acier, je détoure les lignes de ma pièce au back stand pour attaquer ensuite l’émouture. J’essaye d’être au plus prés de la finition pour ne pas devoir retravailler la lame après traitement thermique, je perce, choisi des rivets et effectue la gravure avant le traitement thermique qui diffère selon l’acier. Après cette étape importante, je travaille le manche, et les finitions pour enfin en arriver à l’affûtage et le moulage de l’étui.

Quelles sont tes étapes de réalisation pour confectionner tes lames, comment pourrais tu définir tes modèles et tes concepts ?

Mon concept de couteau est assez éloigné de la coutellerie traditionnelle, (certainement pas fait pour étaler les rillettes Comment ai-je embrassé cette profession ? J’ai évolué dans un cadre ou les armes ainsi que les arts martiaux étaient très présents. Tout naturellement mon orientation était évidente, j’ai commencé la collection de couteau dès l’âge de 8 ans, je suis passionné de cet art depuis mon enfance et ayant une formation dans les beaux arts, j’ai joint ma formation a ma passion en commençant à dessiner mes propres modèles, des couteaux que j’aurais aimé tenir en main. Durant toute cette période de ma vie, je me suis intéressé de prés aux couteaux sans prendre réellement conscience du monde des couteliers en soi. Je n’avais jamais poussé ma curiosité au delà du couteau en m’intéressant aux artisans ou à l’industrie. En 2006, suite à la lecture d’un ouvrage de coutellerie, j’ai ressenti le besoin de créer mes lames. J’ai eu la chance de suivre la formation de Christian Moretti sur la forge de lame et de François Bignon sur le travail du back stand et des aciers modernes.
Mes inspirations sont très orientées couteaux « tactiques », même si certains n’aiment pas cet adjectif. J’aime les appeler UtiliComb : Utilitaire-Combat.

Quel est ton couteau favori ?

J’aime toutes mes créations mais je dois avouer que le BB Raptor est certainement une des lignes que j’ai eu le plus de plaisir à travailler et à voir évolué, j’ai également un gros coup de cœur pour ma moon’s kiss, car c’était pour moi un vrai défi de créer un couteau neck type « griffe » sans copier les nombreuses réalisations de Fred Perrin dont j’admire le travail, et pour qui j’ai un profond respect.

Tu es également un fervent pratiquant de disciplines de combat, peux tu nous en dire plus sur ta pratique personnelle, les styles & les enseignements que tu suis ?

Je baigne depuis tout petit dans le monde des arts martiaux de part mon père qui a toujours pratiqué ces disciplines. Pour ma part, je suis passionnée de ces arts et techniques de combat et j’ai pratiqué différente activités tel que le karaté, le viet vo dao, la boxe française. J’ai eu l’opportunité de participer à des stages et rencontre comme l’ADAC, FCS KALI… Depuis cette année je participe aux cours de Fred Perrin sur le travail du couteau et de la self défense et je suis également une formation de strike combat. Comme tu peux le constater, j’ai toujours pratiqué un sport dans les arts martiaux divers sans jamais pour autant pousser les formations jusqu’à un haut niveau. J’aime participer et découvrir toute nouvelle discipline se rapprochant aux arts du combat.

Quels sont les points les plus importants dans ton travail, quels sont tes matériaux favoris ?

Je suis quelqu’un de très exigeant dans mon travail, je cherche avant tout à créer un modèle que j’aurais plaisir à acheter. Quand je crée un couteau, je m’identifie à l’acheteur, que serai-je prêt à acheter, avec quelles finitions et dans quel but d’utilisation du produit. Le plus important pour moi et certainement la qualité de mes couteaux, l’originalité de mes pièces ainsi que la personnalisation de chaque couteaux afin que toutes mes créations soient des modèles uniques dans une ligne identiques. (Aucuns BB Raptor n’a les mêmes détails). J’aime travailler l’acier D2 et le RWL34. Pour le manche, le travail du G10 est le plus polyvalent dans l’utilisation et le choix des finitions : lisse, toxifié… J’ai également plaisir de temps en temps à travailler le bois comme la racine de bruyère, le noyer, la corne, qui me ramène à une coutellerie plus traditionnelle et donne un charme unique aux pièces.

Un conseil pour nos lecteurs ?

Le couteau est pour moi plus qu’un outil, c’’est un vrai compagnon de route. Peu importe l’origine du couteau, il faut en prendre soin pour assurer sa qualité sur la durée. Le meilleur ami de l’homme… son couteau".
Merci à toi, Bastien pour ces éléments de réponse !

BASTINELLI CREATION, c'est aussi des revues filmées sur la chaine Bast2a, avec des fonds musicaux de folie, accrochez vos ceintures !

vendredi 8 octobre 2010

Violences et société : FIPAM

Le Fond International pour la Préservation des Arts Martiaux lance les 23 & 24 octobre prochains le premier colloque international organisé autour du thème des "violences et de la société".

En effet, durant ce week end, plusieurs éminents spécialistes en leurs domaines se succéderont pour tenter de répondre aux questions de société qui s'orientent autour de la violence. Chercheurs, pionniers, docteurs, journalistes, éducateurs, cinéastes, scientifiques, universitaires, auteurs, directeurs, chargés de mission, enseignants...répondront présents !

A signaler lors de ce colloque, la présence exceptionnelle d'Henry Plée, qui n'est plus à présenter dans ces colonnes, et dont les précieux propos sont source de connaissance, de réflexion et de progression. Et pour compléter les lignes thématiques & éditoriales que j'évoquais dans l'ouvrage PROTEGOR, je vous ferai part des avancées, constats et axes de réflexion développées par le FIPAM.

Voir l'annonce officielle du FIPAM.

A noter également en marge des débats, la projection de CIRCLE OF IRON, écrit par Bruce Lee, avec notamment David Carradine et Christopher Lee, et qui expose les arts martiaux en tant que réponse potentielle face aux formes de violences...

Alors que la violence et l'insécurité deviennent de véritables mannes destinées à faire vendre ou influencer nos concitoyens, il est rassurant de constater qu'il existe encore des alternatives aux déferlantes médiatiques qui déversent des flots d'informations axées sur le sensationnalisme et qui favorisent mièvrement l'accroissement d'une certaine forme de peur sociale.

Souhaitons tout le succès qu'elle mérite à cette heureuse initiative, et saluons l'excellente idée de Thierry Plée, le fondateur
.

Voir les projets ambitieux du FIPAM

Un site à découvrir de toute urgence, avec entre autres : le conseil des sages, le collèges d'expert, l'oeuvre caritative et bien plus encore !!

F.I.P.A.M. : http://www.fipam.org/ : toutes les infos !

Organisme non gouvernemental à vocation philantropique...

dimanche 3 octobre 2010

Bottes Desert Ops, par Blackhawk !

Aisance en toutes
situations...
Versatilité & assemblage de
haute facture...
Tige haute & protections...
Légèreté...
Excellente
adhérence sur sols
glissants...


Semelle Vibram,
cramponnage efficace...
Rares sont les chaussures à vocation professionnelle qui présentent autant d'agréments et de qualités de confort.
Les bottes Blackhawk Desert Ops, confectionnées en cuir de qualité et cordura, et dotées d'une semelle en Vibram, et de multiples détails astucieux, se révèlent des plus performantes !

Après avoir testé de nombreux modèles dans différentes marques, je dois reconnaître que peu de fabriquants sont à l'heure actuelle en mesure de présenter des chaussures à la fois performantes, suffisamment polyvalentes pour être portées en toutes circonstances & dans des environnements sensiblement différents, et fiables à l'usage qu'on en fait.

Une botte dite d'intervention protège avant tout efficacement vos pieds en favorisant des déplacements sûrs et contrôlés sur différents types de surface et en accompagnant vos pas de façon guidée, avec élan et confort.

Le modèle Desert Ops répond précisément à ces exigences de terrain, mais pas uniquement...

Blackhawk a en effet su conférer à ces bottes Desert Ops, des organes de protection conséquents, préservant vos pieds et vos chevilles lors de franchissement d'obstacles, de marche engagée ou de course à pied, de chute, de combat...Bref la chaussure est finement pensée pour vous éviter toute blessure tant que faire se peut ! Des zones de renforts du style parre pierres sur les zones les plus exposées (talon & orteils), protègent efficacement tout déplacement. La malléole et le tendon d'Achille sont également parfaitement protégés par une bande de maintien.

A l'essai en milieu urbain, les Desert OPs se révèlent efficace, particulièrement discrètes avec un jean, même pour les yeux les plus exercés, mais surtout terriblement polyvalentes. Car l'atout majeur de cette chaussure est de justement permettre des activités diverses t variées avec un agrément maximum.
Qu'il s'agisse de parcourir le bitume sous la pluie ou par temps sec, franchir rapidement les marches d'un Escalator, se déplacer discrètement dans des parkings sous terrains ou dans des endroits insalubres jonchés de déchets, manoeuvrer sur des zones "glissantes" comme les parterres métalliques qui encerclent certains arbres dans la capitale, et qui se transforment en véritables patinoires dès que la pluie fait son apparition... La Desert Ops s'affranchie allègrement de toutes ces modalités !

En mode outdoor & randonnée, la Desert Ops est tout aussi pratique, souple et confortable. La robustesse de la chaussure et le large "cramponnage" de la semelle "Vibram" (réputé pour ses qualité de longétivité et de dispersion des chocs), favorisent des déplacements sur des sols caillouteux, sablonneux, dans des espaces boisés, humides ou non, et assurent une bonne dispersion des débris. Ces bottes présentent une surprenante résistance face aux éléments, et notamment aux intenses chûtes de pluie, sans toutefois être imperméables.

Le choix du coloris, noir ou Desert / Tan, ne dépend que de l'utilisation que vous comptez en faire. S'il s'agit de porter ces chaussures avec une tenue d'intervention, ou plutôt pour un usage civil, voire mixte.
Le coloris Desert / Tan est relativement plus discret que le noir, l'aspect tactique ne saute pas aux yeux et le ton est sans doute plus facile à marier à d'autres coloris de vêtements. classiques.

L'amorti, et la stabilité de la chaussure sont surprenants...et confèrent au porteur le sentiment d'évoluer dans des bottes confortables, d'une extrême souplesse, et ce tout au long de la journée même après de nombreuses heures de piétinement ou de marche...Un traitement anti-microbien et une première de propreté lessivable complètent ces normes de confort.

En conduite automobile, la Blackhawk Desert Ops ne pose aucune difficulté, et contrairement à d'autres chaussures labellisées "tactiques", n'a aucune incidence sur la rapidité d'utilisation du pédalier. Les plus expérimentés et spécialisés pourront même continuer à faire des "talons pointes" sans trop de gêne.

Les supinateurs et pronateurs se retrouveront au sein du chaussant qui est conçu pour des pieds universels. Un très court temps d'adaptation permet de faire les chaussures à son pied.

D'un entretien facile, vraiment pas facile à tâcher malgré un coloris clair, la Desert Ops respire efficacement. Point de sensation d'humidité, que vous passiez plusieurs heures au bureau ou que vous soyez noyé dans une marée humaine lors de manifestations ou de grêves des transport, vos pieds restent à l'aise et la chaussure se fait oublier. Le système Ortholite couplé à une doublure en Drilex, disperse l'air tout autour du pied et optimise une bonne évacuation de l'humidité.

La botte a encore une spécificité tactique non négligeable...avec un lassage approprié qui s'effectue à travers de solides oeillets rapides. Il est alors possible de la chausser vraiment en urgence pour aussitôt manoeuvrer avec sans difficulté. La solide languette arrière située au dessus de la tige, favorise ce type de mise au pied.
En résumé, au delà d'un usage strictement professionnel et bien qu'initialement destinées à des théâtres d'opérations situés en zones désertiques, les bottes Blackhawk Desert Ops sont suffisamment polyvalentes & judicieusement conçues pour vous permettre tous types d'activités qui nécessitent fiabilité & confort.

Ces bottes sont disponibles dans votre magasin U.S.M.C. alors n'hésitez pas à leur demander conseil !

U.S.M.C.
Porte d'Orléans
4, rue Louis Lejeune
92120 Montrouge
tél : 01.49.85.69.35.

dimanche 26 septembre 2010

Retours sur le Sicac...

Les oeuvres de P-H
Monnet...
Elsa Fantino... Fred Perrin avec ses
deux Ben Lilly...
Pao Simoes et le couteau
du C.E.E.T.S...
Bastinelli Créations...

Bravo aux organisateurs pour l'excellente tenue du dernier Salon International du Couteau d'Art et de Collection, qui s'est déroulé à l'espace Charenton sur le 12ème arrondissement de Paris.

Les nombreux couteliers artisans présents n'ont eu de cesse de présenter leur dernières nouveautés respectives, et de communiquer sur leurs créations au gré des flots de nombreux amateurs, et pour leur plus grand plaisir.

Le clan Perrin répondait on ne peut plus présent sur ce salon, Fred au delà de sa production habituelle, profitait de l'occasion pour présenter son dernier vendedouk, pliant fonctionnel d'inspiration maure aux accents de douk doux et de vendetta.... Ce pliant fera l'objet d'un prochain sujet dans ces colonnes...
Fred exposait par ailleurs des superbes lames forgées en hommage à Ben lilly, un aventurier du vieil ouest américain, chasseur & montagnard adepte de la vie sauvage. Aussi, ce personnage particulier au caractère bien trempé, vous sera prochainement présenté !
Un fabuleux Scalgel d'une rare beauté était également présent sur le stand de Fred, passé quasiment inaperçu aux regards inquisiteurs des nombreux visiteurs...

Elsa Fantino arborait ses lames aux formes atypiques. Son travail de forge allie esthétisme et ergonomie. A souligner ses poings américains aux traits plutôt sympathiques et soignés, ses magnifiques pendentifs dont l'un est dédié au Grand Héron Cendré... De plus Elsa s'intéresse aux pierres semi-précieuses qu'elle n'hésite pas à inclure dans ses réalisations.

Pao Simoes quand à lui, au delà de ses vastes gammes de couteaux , présentait en avant première le fameux couteau du CEETS, issu d'une fructueuse collaboration entre le Centre d'Etude & d'Enseignement des Techniques de Survie, dirigé par David Manise et son équipe de passionnés. Mais nous en reparlerons également plus tard...

Sacha Thiel et Tony Lopez étaient également présents, Tony déclinait toutes ses variantes de lames habituelles ainsi que quelques spécialités comme l'ADN et le tout récent Seven.
Sacha se voyait rapidement delesté de ses oeuvres.... Son travail de précision et de finition est tout bonnement remarquable. Rares sont les frenchies qui évoluent avec autant de créativité et de finesse d'assemblage. D'autant plus que la production coutelière n'est pas pour Sacha son activité principale ! Et sans trahir un secret de polichinelle, il est appelé à gravir rapidement les échelons pour voler de ses propres ailes au delà de toute forme de collaboration.

Pat Crawford, le célèbre coutelier US nous faisait également l'honneur de sa présence, en compagnie de sa charmante épouse. Difficile de ne pas succomber devant la table d'un personnage aussi célèbre dans le milieu des "combatives", et d'une rare gentillesse...
Bastien Coves effectuait avec brillo son tout premier Sicac. Sa ligne de lames aux orientations et vocations tactiques se décline en de nombreux modèles très bien pensés. Bastien est un coutelier à suivre, son travail mérite vraiment le détour, mais rassurez-vous, vous ne tarderez pas à mieux le découvrir !

A signaler encore parmi des exposants, Isidore DELLAS, le boss de chez Armes Bastille et Courty, lequel parcourait inlassablement les allées du salon à la recherche de la moindre parcelle de lame inconnue...
Enfin je compte bien rendre hommage au travail de mon ami P-H Monnet qui a ce don de réaliser des lames aux tempéraments très affirmés & à l'efficacité prodigieuse. Le P-H a vraiment un style, une personnalité, une patte bien à lui qu'il ne cesse de peaufiner. Sans compter la confection de ses étuis en cuir vieilli et parcheminé...

Bref, cette nouvelle mouture fut encore une belle réussite basée sur l'échange et le partage, le talent et la passion. Ce résumé n'est bien entendu pas exhaustif, d'autres "retex" plus détaillés seront prochainement mis en ligne.
Mais ce salon ne serait rien sans la présence de tant de passionnés qui firent le déplacement.
Un petit clin d'oeil à tous ceux qui m'ont accompagné et avec lesquels les discussions furent particulièrement fructueuses entre les allées.
Affaires à suivre...

lundi 20 septembre 2010

Rentrée percutante.

De saines lectures...

En cette période de reprise de cours et d'activités martiales, il est crucial de faire les bons choix et de prendre les bonnes orientations.

Et vous êtes de plus en plus nombreux à me questionner sur le bon fondement d'une discipline, les qualités intrinsèques d'un bon professeur, et les orientations de pratique envisageables...et les pièges à éviter.

Alors afin de vous satisfaire au mieux et de tenter de vous apporter quelques éléments de réponse, voici les dix étapes de sélection à suivre pour vous permettre, je l'espère, de faire les bons choix et d'éviter tant que faire se peu, les voies sans issues....
Ces dix étapes de sélection seront à même de vous guider, à lire et relire avec plusieurs niveaux de lecture, bien entendu !
  • Décider du temps de pratique à s'octroyer pour progresser, il est déterminant de consacrer du temps à l'entraînement en cours, avec son professeur, mais également sur ses espaces de temps libre, afin de mémoriser avec le corps, absorber et (re)découvrir les principes de fond et les formes enseignées. Il est inutile de s'engager dans une voie si l'on n'est pas en mesure de disposer de temps de pratique régulier, pas forcément conséquent mais régulier...

  • Interrogez vous sur les raisons qui vous motivent à pratiquer, à découvrir un art martial, à privilégier l'aspect défensif, culturel voire historique de la discipline. Pourquoi pratiquer ? Par besoin, plaisir, passion...Évitez de pratiquer comme s'il s'agissait d'un simple divertissement...sauf si vous ne désirez pas progresser et perdre de vôtre précieux temps.


  • Le choix de la discipline s'entreprend par rapport à différents facteurs qui sont la motivation, la volonté de pratiquer une discipline plutôt qu'une autre, l'influence et la renommée du professeur et la proximité d'une structure d'entraînement (parfois un garage ou un parc public suffisent). Pensez que si la facilité vous impose des choix, il est parfois nécessaire de parcourir de nombreux kilomètres et d'évaluer à la hausse ses temps de trajets pour profiter pleinement d'un enseignement savamment distillé, de plus cela renforcera votre détermination !


  • Ignorez les conseils souvent peu consistants contenus dans certaines publications qui glanent de ci de là, par l'intermédiaire d'auteurs très peu concernés par le sujet, les adresses des salles et cours de différentes disciplines qui ont pignon sur rue et qui ont besoin de recruter chaque année de nouveaux élèves pour fonctionner. Une bonne adresse ne se trouve pas aussi aisément !


  • Renseignez-vous du mieux que vous pouvez, prenez le temps de contacter les professeurs qui semblent vous convenir ou qui enseignent des disciplines qui vous "parlent". Mais attention, à bien privilégier les qualités du professeur au delà de la réputation de l'école, de la discipline, du "moule"...Un bon prof doit être vertueux, même s'il lui arrive d'avoir mauvais caractère !


  • Le professeur doit être passionné, entouré à la fois d'une aura d'efficacité et présenter des qualités d'empathie. Ses proches élèves ne doivent pas être de simples faire-valoirs ou des têtes brûlées, ni des "clones", mais sont bien au contraire, à même de développer les qualités qui font la réputation du style ou de l'école. Évitez les écoles à enseignement "pyramidal", les enseignants qui cherchent à vendre des vidéos pour passer des grades ou qui font payer des cours privés pour atteindre un certain niveau illusoire. Attention aux pièges, aux dérives, aux lanternes des marchands du temple qui sont plus motivés par leur enrichissement personnel & matériel que par la qualité de l'enseignement qu'ils dispensent... Si vous voyez des euros se dilater dans les pupilles de l'enseignant dès que vous franchissez sa porte, fuyez !


  • Au fil de votre pratique, prenez la peine d'augmenter vos connaissances parallèles, de comparer par vous même différentes disciplines martiales, de rechercher les sources de l'enseignement que vous suivez, les origines, caractéristiques... Documentez-vous, inspirez-vous ! Les ouvrages d'Henry Plée* sont en ce sens des véritables bibles de connaissances... De plus la toile est une merveille à ces fins... si vous êtes patients, et ne vous contentez pas de sensationnalisme exacerbé ou de feedbacks illégitimes...


  • Vérifiez, et apprenez à contrôler les cartes que votre professeur tient en main : certains enseignants n'hésitent pas à mélanger les genres pour séduire une plus large part de marché... euh d'élèves. On assiste actuellement à une vaste mode de la sécurité personnelle, depuis notamment la sortie de l'ouvrage Protegor. Le contenu de l'ouvrage est même repris dans ses grandes lignes par certains experts peu scrupuleux, qui tentent d'agrémenter leurs cours et d'être dans l'ère du temps... Quelle belle reconnaissance en tout état de cause !


  • Les conseils à vocation "professionnelle" sont à prendre avec des pincettes. Les bons pros enseignants n'ont pas besoin de mentionner à tout va qu'ils forment tel ou tel type de groupe d'intervention, ils le font, point barre ! Ces groupes ont leurs propres instructeurs, alors que pour la plupart, les enseignants d'arts martiaux "civils" sont complètement à l'opposé des considérations opérationnelles, tactiques et de terrain qui sont inhérentes à ces forces constituées. Attention donc aux mythes (oui c'est bien un "e" avant le "s"), renseignez vous bien, déconvenues et fous rires garantis dès que l'on creuse un peu certains "slogans" accrocheurs !


  • Une fois que vous avez "validé" un enseignant & sa discipline, avec une échelle de valeur qui est également la vôtre, investissez vous corps & âmes dans cette pratique, qui même s'il elle n'est que transitoire, vous permettra ultérieurement de découvrir d'autres domaines de réalisation.

Bonne rentrée à toutes & à tous ! Et je profite de ces colonnes pour vous témoigner toute ma gratitude concernant les réguliers témoignages de satisfaction à propos de ce blog.

*Les ouvrages d'Henry Plée à vous procurer de toute urgence si cela n'est pas déjà fait :

L'art sublime et ultime des points vitaux, les chroniques martiales, l'art sublime et ultime des points de vie. Budo éditions.

samedi 4 septembre 2010

XXIe S.I.C.A.C.

A l'occasion de cette nouvelle édition du Salon International du Couteau d'Art et de Collection, les amateurs et passionnés se donneront rendez vous cette année, les 24 & 25 septembre sur le 12ème arrondissement de Paris.

Retrouvez lors de cet événement, les meilleurs couteliers forgerons actuels, qui vous présenteront leurs dernières réalisations.

Je répondrai présent une majeure partie de cette journée, qui sera consacrée à échanger, apprécier, et discourir sur l'actualité coutelière du moment, sans omettre la défense personnelle ni la pratique martiale...

Les amis, nous nous donnerons rendez-vous autour ce qu'il convient désormais d'appeler le clan "PERRIN", avec Elsa Fantino & Pao Simoes...belles lames assurées !

D'ailleurs la quiétude habituelle du salon risque d'être troublée par l'actualité coutelière de Fred Perrin, qui profitera de l'occasion pour présenter ses redoutables nouveautés...et quelques surprises de taille qui seront prochainement présentées dans ces colonnes !

Ne loupez pas ce rendez-vous d'exception...
Bon salon à toutes & à tous !

samedi 14 août 2010

Les étuis du Corbak.

Le Corbak... Etui kydex et cuir
pour BUSSE Boss street...


Dans le fabuleux domaine de la coutellerie, règnent des personnages emblématiques qui rivalisent de passion et d'ingéniosité pour le plus grand plaisir des amateurs éclairés...

Le Corbak fait partie de ces accrocs à la perfection, et il n'hésite pas à mettre en oeuvre son talent pour répondre aux exigences de ceux qui souhaitent un assemblage de qualité afin d'entreposer, et transporter leurs couteaux favoris.

Derrière l'énigmatique Corbak sommeille un méticuleux artisan du cuir, du bois, du kydex...

Corbak saura concevoir l'étui de vos rêves pour accueillir vos plus belles lames, n'hésitez pas à consulter son blog, et à le solliciter pour orienter vos choix d'étui et profiter de ses conseils !
Jetez également un oeil sur ses superbes cuillères en bois, ses oeuvres en disent long sur la minutie et la dextérité de l'artiste !