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mardi 7 avril 2020

A l’aube d’une nouvelle ère...

Il était une fois un virus qui s’acharnait en très peu de temps sur une majeure partie de la planète Terre. Aussi loin que nos anciens puissent remonter dans le temps, et malgré les nombreux cataclysmes, les guerres, catastrophes naturelles et climatiques qu’ils eurent connu, ou dont ils eurent connaissance à travers l’Histoire, rien n’eut autant de répercussion sur l’activité globale du monde en même temps.

Ce monde a observé un « stop ». Plus de la moitié des habitants de notre planète est confinée, privée de ses activités familiales, sociales et professionnelles. Du jamais vu même en temps de guerre. La crise sanitaire est bien là, précédant  une crise économique probablement tout aussi dévastatrice, avec son flot de bouleversements sociaux... et salutaires ? N’est ce pas une chance de pouvoir ainsi observer le monde se transformer si rapidement sous nos yeux ? Au delà des inévitables souffrances et des effets d’annonce toujours plus pessimistes et anxiogènes, il est temps, en pleine lucidité, d’ouvrir les yeux et de choisir si cette magistrale transformation de rang planétaire n’est pas à la mesure de ce dont nous avions le plus besoin. Le ciel est on ne peut plus bleu, la pollution a perdu une bataille, les gens se doivent d’être plus  respectueux en étant con-finés, et mère Nature reprends ses droits.A propos de ciel et d’espace, je me disais reprendre l’écriture de ce blog uniquement si un contact extraterrestre était enfin divulgué... on n’en est pas loin les amis ! Ce bouleversement que nous vivons pratiquement tous ensemble est du jamais vu à l’échelle du monde que nous connaissions. Après la stupeur, le moment est à l’action, et à la pensée. « Réfléchis mûrement » telle était la devise du génial maître d’arme Hans Talhoffer au XVeme siècle en Souabe allemande. (Le combat médiéval, Budo éditions). Et cette pensée, il nous est donné le temps de la construire, de la peaufiner et de la construire comme on sculpte un objet dans la matière. Ce temps est une aubaine, au delà d’un repli sur soi, introspectif, c’est aussi l’occasion de se retrouver au sein de sa cellule familiale, et face à soi même, d’approfondir ses connaissances dans des domaines jusque là ignorés tout en réévaluant ses priorités. Cette période est aussi à l’observation de soi et du monde qui nous dirige. Nous n’en sommes que les humbles spectateurs dès lors que nous ne mettons pas tout en œuvre pour bien le comprendre, s’en imprégner et contribuer à l’améliorer. 

Il est vrai que, « quand ça change, ça change ! Faut pas se laisser démonter « comme dirait Audiard. Encore une fois profitons de cette période pour effectuer un  profond remaniement (reset) de notre état d’esprit (mindset), analyser chaque pan d’information glanée, décortiquée, vérifiée, et ce afin d’en tirer des clefs de  compréhension salutaires ! Construisons dès à présent, sans omettre les erreurs du passé, un monde (intérieur & extérieur) tel que nous souhaiterions le retrouver. Il est là, il nous attend ;



Introspection versus développement personnel, voici quelques pistes d’orientation que je vous propose d’explorer : 


Redécouvrir la source de ses talents : c’est le moment d’apprendre ou d’approfondir ses connaissances dans les domaines où nous estimions ne pas avoir suffisamment de temps ni de ressource. Confinement rime ici avec multiples possibilités d’accomplissement, n’en parlez plus, réalisez & agissez !


Travailler sur ses choix et ses propres orientations en redéfinissant nos vraies priorités : famille, passions, domaines de compétence, vie sociale, travail...


Relativiser la situation du monde dans lequel nous vivons nos propres expériences tout en étant attentif et observateur : canaliser nos émotions et nos humeurs pour aboutir à une vision claire de nos choix consentis ou non, de nos changements à entreprendre et à nos prises de décision à venir.


Redistribuer continuellement les cartes pour affiner son mode de pensée, son jeu ou « je », et accepter de perdre utilement. En cultivant les champs de ses erreurs passées on récolte le fruit de son pénible labeur jusqu’à en faire un gage d’efficacité majeure pour l’accomplissement de ses projets.


Et rien que pour vous, d’autres orientations mais cette fois bibliographiques, non exhaustives, « spéciales  confinement », utiles pour bien penser, rester positif et garder son esprit bien affûter en toutes circonstances :


-  le Combat médiéval, de Hans Talhoffer, Hergell et Gaurin chez Budo Editions, 

-  Antifragile de Nassim Nicholas Taleb, aux éditions Belles Lettres, 

-  Stratégies martiales d’Alain Deselle aux éditions @mphora,

-  Rues barbares de PS Giorgio et Volwest, un guide de résilience,

-  Mieux vaut guérir que prédire, du professeur Didier Raoult, éminent héros des temps modernes, sans peur et sans reproches (cela n´engage que moi),aux éditions Michel Lafon.